Retranscription des premières minutes du podcast :
- Nous sommes avec Françoise Degoy maintenant. Bonjour Françoise.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Ça vous étonne, cette histoire d'embauche ? Oui, mais vous savez très bien qu'on ne peut pas faire ça.
- Il n'y a pas de parallélisme des formes parce que...
- Non mais c'est vrai, mais...
- Comment vous devenez un primeur quand vous avez été maçon ? Enfin, je veux dire, tout ça est question de formation aussi.
- Oui, c'est une question de formation.
- Mais c'est vrai qu'on marche sur la tête.
- Gariani, Alain, le dit très bien, ça fera un bon président.
- Oui, un bon président des PME.
- On va dire ça comme ça.
- Ben oui.
- La politique ce matin, avec un temps pluvieux.
- Ah là là ! Comme le temps, pluvieux sur le gouvernement.
- On parle du blues des élus macronistes.
- Oui, alors pas un petit blues, Jean-Jacques.
- Les bleus à l'âme, vous savez, la mélancolie, les soirs de pluie, ça nous a tous pris.
- Là, on parle d'un vrai choc, quasiment d'une dépression.
- Et qui vous sidère ? Quand quelqu'un pour lequel vous avez tout donné, que vous avez porté jour et nuit, agit à l'inverse de tout ce auquel vous avez cru.
- Ça n'est pas nouveau.
- On se souvient du mal-être des Hollandais quand François Hollande fait les lois travail et quand il envisage la déchéance de l'État.
- De la déception de nationalité, des pressions générales sur la gauche.
- De la déception et de la colère.
- Et bien, il y a de ça chez les macronistes de la première heure.
- Depuis le fameux coup de fil de Michel Barnier à Marine Le Pen pour s'excuser et le recadrage en public du jeune ministre de l'économie, Antoine Armand.
- Il y a de ça chez les premiers de cordée qui ont cru au rêve fou de faire élire un homme de 39 ans qui n'avait jamais été élu auparavant à la présidence de la République.
- Son seul credo, c'était quoi ? Battre l'extrême droite.
- Le jour contre la nuit.
- Le repli contre le progressisme.
- Vous vous en souvenez, comment on nous a agonis de ces mots. Le nouveau monde contre l'ancien monde.
- Ça a marché une fois.
- Ça a même marché deux fois.
- Bien sûr, il y a eu la loi immigration.
- Les allers-retours d'Emmanuel Macron s'emparant du langage de l'extrême droite comme des civilisations.
- Mais quand même, ça a marché deux fois.
- Mais aucun de ces macronistes, je dis bien aucun, je les connais bien, il y en a beaucoup qui viennent de la gauche, ne pouvaient imaginer que pour se sauver lui-même, le chef de l'État, le chef, leur chef, accepterait de remettre son sort dans les mains de l'extrême droite.
- Car c'est bien cela dont il s'agit.
- Présider et gouverner avec un pistolet sur la tempe.
- Se mettre sous la tutelle du parti qui a été le marchepied permanent de l'accession au pouvoir d'Emmanuel Macron.
- Et ce blues, Jean-Jacques, il est public et c'est gênant.
- C'est Sacha Houllier qui fait part de son désarroi.
- C'est...
Transcription générée par IA