Séminaire gouvernemental : Michel Barnier réunit ses ministres ce vendredi

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Évidemment, avec Arlette Chabot. Bonjour Arlette.
- Bonjour à vous.
- Ça va bien Arlette, ce matin ? Oui, ça va.
- Bon, Michel Barnier réunit son gouvernement.
- Séminaire, c'était utile.
- Séminaire de travail et de gouvernement, six jours après la nomination des ministres.
- Le Premier ministre cherche de la cohésion, puis il prépare peut-être son discours de politique générale de mercredi prochain, non ? Oui, alors la cohésion d'abord. Vous connaissez sûrement les stages de cohésion organisés par les militaires, pour les commandos.
- Leur démontrer que sans esprit d'équipe et de solidarité, on ne peut pas survivre en milieu hostile.
- Alors vous voyez, c'est facile de faire le rapprochement au sein de ce gouvernement siège des hommes et des femmes qui ne se connaissaient pas, qui étaient pour certains des adversaires farouches il y a encore quelques semaines, jurant d'ailleurs que jamais ils ne gouverneraient ensemble, évidemment.
- Oui, je me souviens, pardon, je vous coupe Arlette, mais je me souviens de Bruno Retailleau, qui disait...
- Qui disait jamais avec les macronistes ! Eh bien voilà, les circonstances ont fait que finalement ils ont changé d'avis.
- Alors on peut dire que leur seul point commun, c'est finalement d'avoir dit oui, justement, à Michel Barnier, alors que tant d'autres, à droite et à gauche, ont refusé d'entrer dans ce gouvernement.
- C'est trop difficile et trop précaire.
- Alors ils ont intérêt effectivement à être unis, on l'a dit.
- La cohésion ne va pas de soi quand on ne pense pas à la même chose.
- On l'a vu dès cette semaine.
- On connaît bien l'affrontement traditionnel entre le garde des Sceaux et le ministre de l'Intérieur.
- Mais là, dès le premier jour, on n'avait jamais vu encore.
- Oui, on n'avait jamais vu ça.
- Désimigo et Bruno Retailleau ont d'ailleurs eu une leçon particulière de cohésion, reçue par le Premier ministre hier matin, qui leur a dit, pour les mettre d'accord, au fond, vous pouvez débattre, mais c'est moi qui décide à la fin.
- Alors cet après-midi, il y aura des travaux pratiques pour travailler, puisque vous avez parlé de la déclaration politique générale.
- C'est comme dans les entreprises.
- Par petits groupes de huit, ils vont plancher, par sujet, avec des animateurs, pour favoriser les débats.
- Et chacun sera, au bout de 45 minutes, chaque groupe...
- Vous n'êtes pas animatrice de...
- Non, non, non, ce sont des gens très sérieux qui animeront ces débats, bien entendu.
- Et chacun devra mettre sur la table un certain nombre de propositions qui seront peut-être reprises par le Premier ministre.
- Alors, parmi ces ministres, il y a une ministre, et je suis très heureux que vous en parliez, Arlette, vous avez raison, parce que personne n'en apprend.
- Qui s'appelle Marie-Claire Carrère-G.
- Et qui est en charge de la coordination de l'action du gouvernement.
- Donc, un ministre pour coordonner l'action du gouvernement.
- C'est un travail à plein temps.
- Je me demande si, effectivement, ce n'est pas un travail à plein temps.
- Généralement, on sait qu'il y a une collaboration entre...

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