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Jean-Luc Mélenchon critique Benjamin Haddad


Jean-Luc Mélenchon critique Benjamin Haddad : écoutez l'édito politique d'Elisabeth Lévy

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Elisabeth Levy, bonjour, Elisabeth. Bonjour à tous.
- Alors il y a deux sujets. Il y a évidemment les déclarations de Bruno Rotailleau. Hier soir, nous y reviendrons plus tard.
- Et puis... Et puis... J'ai entendu Benjamin à ce sujet.
- Vous avez entendu Benjamin, hein ? Nous y reviendrons avec nos auditeurs, d'ailleurs, Elisabeth.
- Et puis il y a ces propos de Jean-Luc Mélenchon après la mort de Nasrallah et la visite de Benjamin Haddad, ministre des Affaires européennes... Enfin, la visite, non, pas la visite, parce que c'est Jean-Noël Barraud qui est au Liban.
- Mais les propos de Benjamin Haddad, qui est ministre des Affaires européennes.
- Jean-Luc Mélenchon a suscité la polémique une nouvelle fois.
- Ben oui, ben alors asseyez-vous. Enfin, vous êtes déjà assis, Jean-Jacques, donc c'est bon.
- Oui, je suis assis. Donc asseyez-vous, chers auditeurs, car je vais défendre notre général tapioca national.
- Enfin, le défendre sur les principes.
- Donc dimanche, le site du journal du dimanche publie un article intitulé, je cite, donc ce ministre est point de suspension juif, polémique après une déclaration de Jean-Luc Mélenchon sur le ministre Haddad.
- Alors là, quand je vois ça, je me dis, ben dis donc, si Mélenchon en est à dénoncer des Juifs, là, on a vraiment franchi un cap.
- En effet, à Mende, samedi, il s'est déchaîné contre Benjamin Haddad.
- Alors c'était une tirade très colère. Il est acquis à la politique de Netanyahou.
- Si l'Europe décidait de ne plus livrer d'armes européennes, la guerre s'arrêterait.
- Alors étonnamment, c'est Gérard Arraud, diplomate, qui a été ambassadeur, effectivement, en Israël, aux Etats-Unis, mais qui n'est pas du tout, loin sans faux, un défenseur inconditionnel d'Israël, qui dégaine un tweet assez virulent pour dire clairement ce que vous entendez.
- Ce ministre est point de suspension juif. C'est indigne.
- Alors ça déclenche une salve nourrie des insoumis, crypto-insoumis.
- Mélenchon ironise sur, je cite, l'escroquerie médiatique permanente.
- Mélenchon a dit, ce qu'il n'a pas dit.
- Alors désolé, ça me fait un peu mal de lire, mais ils ont un peu raison.
- Mélenchon n'a pas parlé de juifs dans ce discours.
- Et dans la Macronie, Benjamin Haddad est certainement celui qui soutient le plus le droit d'Israël à se défendre.
- A raison, à mon avis, et d'ailleurs je regrette très fortement que ce ne soit pas la position française.
- Alors certes, Benjamin Haddad est sans doute moins acquis à Netanyahou que Mélenchon à Chavez et Maduro.
- Enfin, puis Maduro.
- Donc peut-être que cet acquis-à est exagéré, mais bon, il n'est pas complètement faux.
- Et en tous les cas, ça n'a rien d'infamant d'être acquis à Netanyahou, pardon.
- Oui, mais est-ce que les insoumis ne pratiquent pas un double langage ? Alors oui, bien sûr, c'est très souvent le cas.
- Quand M. Mélenchon parle des petits fours du crif, là, la lésion est transparente, je n'ai pas le moindre doute.
- Quand il trouve l'antisémitisme résiduel, il montre à minima qu'il s'en fiche totalement.
- Et puis, de plus, d'une façon générale, vous voyez...

Transcription générée par IA

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