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Retour sur le discours de politique générale de Michel Barnier


La feuille de route de Michel Barnier : écoutez l'édito politique de Jean-François Achilli

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Jean-François Kelly est avec nous. Jean-François... Bonjour. Bonjour, d'abord. Bonjour.
- Jean-François, Michel Barnier, hier, un style à lui, un peu ancienne France. On disait « La gare des Michards ».
- Je disais... C'est vrai. C'est plus l'arrogance... De toute la collection.
- C'est plus l'arrogance des trentenaires. C'est tout à coup le sérieux, l'humour de quelqu'un qui a 40 ans de politique derrière lui.
- Oui, vous avez entendu le mantra de Michel Barnier. C'était « Écoute, dialogue, respect ». Il a même tweeté en lettres majuscules.
- C'est ce qui va décliner à l'infini. C'est le style Barnier. Le ton, c'est vrai, très calme, très à l'ancienne.
- Il distribue les mandats, aussi. Nous avons entendu les extraits sur Sud Radio. Pour Mathilde Panos, c'est « Plus vous serez agressives, plus je serai respectueux ».
- M. Ciotti, j'ai pas le temps de faire des polémiques. Est-ce que j'ai bien aimé, moi, ça, Gabriel ? Gabriel Attal, je serai très attentif aux propositions d'économie supplémentaires pour faire face à un déficit que j'ai trouvé en arrivant...
- Donc il a l'air un peu... Mais les problèmes que vous avez créés, c'est extraordinaire.
- Il a l'air un peu ailleurs. En fait, en réalité, il est au cœur des sujets. Et il distribue les tartes avec un ton distingué, agréable.
- J'ai trouvé ça, moi, au fond, un exercice réussi. Mais en fait, il gagne du temps, Michel Barnier.
- Ça, c'est la forme, oui. Oui, il gagne du temps.
- Il gagne du temps. Mais évidemment, vous avez raison. Parce que qu'est-ce que nos auditeurs doivent retenir ? Des grandes lignes, en réalité. Faire beaucoup avec peu. On va pas refaire la liste, ce matin.
- Mais c'est les fameux 2% du SMIC au 1er novembre, tout de suite, donc, en prenant l'avance.
- C'est les plus riches et les grandes entreprises. Une participation exceptionnelle. Ça envoie des messages.
- Ça donne un peu le climat de ce qu'il veut faire. Il se donne du temps pour les 3%, les 5%.
- Il y a aussi des choses sur le racisme, l'antisémitisme. Aucune tolérance.
- Sur les violences faites aux femmes, pareil. En fait, il fixe des objectifs. Mais Jean-Jacques Bourdin, il laisse les moyens.
- Il ne parle pas de la ME. Il n'en a pas parlé. Les dépenses.
- On ne sait pas. Vous savez comment ça se passe ? Le président, en réalité, sous la Ve République, en fait, donne les grandes lignes.
- Et c'est le Premier ministre qui doit déployer la politique du président. Mais ça, c'est déplacé, maintenant.
- C'est le Premier ministre qui donne des grandes lignes. Et c'est aux parlementaires de s'en emparer de les déployer.
- C'est nouveau.
- Vous disiez, il y a un instant, que le Premier ministre a donné des gages aux différents groupes politiques.
- Oui. Ben, ils s'opoudrent, hein. Ils sont satisfaits.
- Oui ! Ils s'opoudrent. Vous regardez ce qu'il fait à la gauche d'ensemble. C'est Gabriel Attal. Il rappelle qu'il ne reviendra pas sur la PMA, l'IVG, le mariage pour tous.
- Cette polémique est...

Transcription générée par IA

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