Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bien, puisque nous parlons d'argent, ce matin nous parlons d'argent, Françoise, qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ? On est en plein budget, puisque le gouvernement a envoyé son projet de budget au Conseil des finances publiques, on est en plein budget.
- Nous aurons tous les détails des choix budgétaires de Michel Barnier dans les jours qui viennent.
- Budget, discussion à partir du 10, la semaine prochaine à l'Assemblée nationale.
- Le budget se prépare dans la douleur, Françoise.
- Ah bah oui, ça va saigner Jean-Jacques, je vous le dis tout de suite, qu'on se le dise, inutile de vous faire des illusions, personne n'y coupera.
- Il y a d'ailleurs eu peu de tromperies un peu quand même sur la marchandise, parce que quand on écoute le discours de Politique Générale, mardi de Michel Barnier, il y avait un côté un peu dormez tranquille, braves gens, seules les grandes entreprises et les foyers les plus riches allaient être taxés.
- Ils seront taxés, cela dit.
- Et ce matin, on se réveille un peu, il faut le dire, avec la gueule de bois, mon cher ami, si on en croit la presse, ce sont des échos de presse.
- Je vous rappelle la quadrature du...
- C'est-à-dire qu'il a trouvé 60 milliards en 2025, deux tiers en sabrant dans les dépenses et un tiers en trouvant des recettes supplémentaires.
- Alors là, ça commence à se corser.
- Les ministères, par exemple, devront rendre cette année 20 milliards.
- Mais comprenons bien que les 20 milliards d'économies, ce ne sont pas les machines à café, la photocopieuse, la lumière éteinte dans les bureaux.
- Non, ce sont directement les politiques publiques qui sont impactées, c'est-à-dire l'action des ministères.
- Ça ne se voit pas tout de suite, ce genre d'économie.
- Mais petit à petit...
- La baraque, elle commence à tomber en déconfiture, la baraque service public.
- Si on rajoute à ça la préconisation de la Cour des comptes qui propose de réduire de 8 milliards les dotations aux collectivités locales, qui, je le rappelle, sont déjà à l'os, et supprimer 100 000 fonctionnaires, vous voyez le tableau.
- On n'en est pas là, ça c'est la Cour des comptes.
- Ça c'est la Cour des comptes.
- On continue sur la purge, annoncer les retraités, le cœur de l'électorat d'Emmanuel Macron et de la droite.
- Les pensions ne seront revalorisées qu'en juillet 2025 au lieu de janvier.
- Alors vous me direz, c'est six mois, ça a déjà été fait.
- Mais vous imaginez quand même... Non, non, mais moi je veux bien...
- Vous avez entendu Gilbert Seth, l'effort là, bon...
- D'accord, écoutez...
- Il est acceptable pour les retraités.
- Oui, c'est lui qui le dit, il est acceptable, attendez voir l'opinion.
- Oui, non, non, mais moi je...
- Vous savez très bien que les petites retraites, vous oubliez quand même la machine infernale.
- Ce sont souvent les grands-parents qui aident un peu les enfants et les petits-enfants.
- Eh bien, si vous réduisez leur pouvoir d'achat, eh bien vous réduisez toute la chaîne.
- Et...
Transcription générée par IA