Retranscription des premières minutes du podcast :
- 7h48, c'est passionnant.
- C'est sidéré, sur l'état de sidération, c'est exceptionnel.
- Mais oui, c'est exceptionnel, je vous le dis, c'est exceptionnel.
- Bien, ça va Françoise de Bois ? Ça va très bien, et vous mon cher Jean-Jacques Bourdard ? Ça va bien, ça va bien.
- L'actualité n'est pas gaie, mais c'est comme ça.
- L'actualité c'est comme ça, on ne la commande pas.
- Première motion de censure du gouvernement Barnier.
- C'est aujourd'hui qu'Olivier Faure va défendre, le patron du Parti Socialiste, cette censure.
- Et derrière cette motion, Françoise, c'est la guerre des roses qui fait rage.
- Oui, alors mon cher Jean-Jacques, je vous le dis tout de suite, sauf accident majeur, elle sera rejetée, la motion de censure, puisque Marine Le Pen veut laisser, en quelque sorte, une chance au produit, si je peux m'exprimer ainsi, au produit Barnier.
- Mais le plus intéressant, Jean-Jacques, c'est ce qui se passe à gauche, justement.
- D'abord, vous noterez que c'est le Parti Socialiste qui défend la première motion de censure.
- Et ça n'est pas LFI.
- Ça dit que tout le fantasme sur la domination des insoumis est un peu obsolète.
- Pourquoi ? Parce que, je puis vous garantir, et vous le connaissez aussi bien que moi, si Jean-Luc Mélenchon avait eu les moyens politiques d'imposer que ce soit LFI, eh bien, il l'aurait fait.
- En l'occurrence, c'est le Parti Socialiste.
- Ensuite, c'est Olivier Faure, en personne, qui s'y colle.
- Et c'est important pour lui, parce que c'est une véritable émergence, depuis la victoire du 7 juillet.
- Et cela explique aussi l'entrée en jeu de François Hollande, qui, dans une interview un peu délirante hier sur LCP, la chaîne parlementaire, comme par hasard dit, « Je veux qu'on change de premier secrétaire. » La veille de la motion.
- Alors là, c'est vraiment délirant.
- Ça, c'est du Hollande tout craché.
- Je l'aime beaucoup, vous savez, mais on est quand même en plein combat du budget.
- On est en plein 7 octobre, on est en pleine polémique géopolitique avec Emmanuel Macron et le gouvernement israélien.
- Eh bien, qu'est-ce qu'il fait, François Hollande, ancien président de la République ? La seule chose qui l'intéresse, c'est l'avis du Parti Socialiste.
- C'est ce qu'il fait de mieux depuis 30 ans, ce qu'il fait de pire aussi.
- Pourquoi il fait ça ? Parce qu'il veut évidemment empêcher l'émergence de son poulain.
- Vous savez qu'Olivier Faure, c'est l'ancien...
- collaborateur de François Hollande.
- Et décidément, cet Olivier Faure, il a tous les défauts de la terre.
- Et là, on est en train de jouer 10 petits nègres, vous savez.
- 10 personnes qui tiennent le couteau.
- Tout le monde s'y met.
- Il y a Hollande, bien sûr, mais il y a aussi Raphaël Glucksmann.
- Raphaël Glucksmann et son orchestre, ce soir, dans votre ville.
- Pourquoi je vous dis ça ? Parce que chacun va chez l'autre.
- Et oui, il se déplace en bande.
- Alors, tout le monde va à Brom, chez Carole Delgar.
- Ensuite, tout le monde reprend le train.
- Hop, tout...
Transcription générée par IA