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"La motion de censure contre le gouvernement Barnier rejetée : Une guerre de tranchées commence à à l’Assemblée"


"La motion de censure contre le gouvernement Barnier rejetée : Une guerre de tranchées commence à à l’Assemblée" : écoutez l'édito de Jean-François Achilli

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Je me tourne vers Jean-François Aquili. Bonjour Jean-François. Bonjour Jean-Jacques.
- On vous retrouve tous les mercredis. On le sait. Et nous allons revenir sur la motion de censure, la première motion de censure...
- Il y en a beaucoup, hein. ...qu'a dû affronter hier le gouvernement Barnier. Alors évidemment, la censure a été repoussée.
- Je dis « évidemment » parce que personne ne s'attendait à ce qu'elle soit votée. 197 voix seulement pour la censure.
- C'est un échec pour la gauche, le front de gauche, qui a voulu apparaître comme étant le premier opposant à Michel Barnier.
- Vous nous dites ce matin « c'est une guerre de tranchées qui commence », c'est-à-dire...
- Oui, « guerre de tranchées » qui s'annonce, Jean-Jacques. Longue, violente, sans merci. Vous avez entendu le ton hier dans l'hémicycle.
- C'est très dur. C'est particulièrement violent. Il suffit d'entendre Olivier Faure. C'est lui qui portait la motion, le premier secrétaire du PS.
- Jamais, c'est ce qu'il dit à Michel Barnier, jamais je n'aurais dû me tenir devant vous pour défendre cette motion.
- Grosso modo, il s'adressait au Premier ministre. « Vous êtes illégitime ». Alors qu'est-ce qu'il dit ? « Hold-up électoral », « régime illibéral ».
- Et j'en passe. « Vous resterez aux commandes du pays puisque l'extrême droite », c'est ce qu'il dit Olivier Faure, « a décidé d'assumer avec vous la continuité du macronisme ».
- Je vous le traduis. Il y aurait un accord politique entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Ça va être la petite musique que va jouer la gauche pendant des mois.
- Pendant des mois, la gauche va dire ça. Alors que lui a répondu Michel Barnier ? Il ne s'est pas laissé déstabiliser ? Alors d'abord, le ton de l'ironie.
- Je pense à y être habitué. Il dit « Vous m'avez informé avant même que j'ouvre la bouche que vous alliez me censurer ». Ça, c'est la petite pique.
- Et ensuite, il en appelle à la raison. « Nous dépensons trop », dit-il. « Nous dépensons de l'argent que nous n'avons pas ». Le budget, ça démarre demain à l'Assemblée nationale.
- Et puis ce rappel aussi. Personne dans l'hémicycle n'a la majorité. Et celle qui accompagne le gouvernement est la moins relative, a dit Michel Barnier.
- Ça m'a intrigué. Je suis allé faire une petite recherche, Jean-Jacques, toute simple. Le Nouveau Front populaire, c'est 192.
- C'est 192 députés. Et la coalition autour de Michel Barnier, 211. Eh ben oui, la majorité, il a raison, elle est moins relative.
- Ce qui n'a pas empêché, alors je vous cite au hasard, l'insoumise Clémence Guettel a pris la parole de dire à la tribune devant Michel Barnier « Vous gouvernez par effraction, cohorte de réactionnaires, la Macronie en putréfaction, dit-elle. » Ils peuvent être respectables à ce ton. C'est ce qui me paraît être quand même choquant et irrespectueux envers un Premier ministre.
- On peut être en désaccord, mais ce mépris et cette façon de vouloir toujours blesser.
- Blesser. On peut...

Transcription générée par IA

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