"Un hommage à Dominique Bernard pas assez combatif"

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Avec nous, Elisabeth Lévy. Bonjour Elisabeth.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Vous allez bien Elisabeth ? Très bien.
- Bien. Aujourd'hui, dans tous les collèges et tous les lycées de France, il y aura hommage aux deux professeurs humains de silence observés en mémoire des deux professeurs assassinés que sont évidemment Samuel Paty et Dominique Bernard.
- Hier, le maire d'Arras a rendu hommage de son côté à Dominique Bernard qui a été assassinée à Arras.
- Et cet hommage, Elisabeth, ne vous a pas convaincue ? Non, pas vraiment.
- C'était six minutes de guimauve prononcée devant une artiste, je dis ça entre guillemets, qui peignait des petits cœurs sur une toile.
- Oui, si c'était...
- Et cette toile va entamer une itinérance, Jean-Jacques.
- Franchement, si c'était un sujet moins grave, on rigolerait.
- Mais on n'a pas envie de rire.
- Alors Frédéric Le Turc, donc le maire centriste d'Arras, eh bien il parvient, il parle d'attentats, mais on ne sait pas de quels attentats il s'agit.
- Il parvient à ne jamais prononcer le mot islamique.
- Islam politique ou radical ou identitaire, comme vous voulez.
- Il aligne tous les poncifs.
- Alors il y a le vivre ensemble partout, sauf avec l'URN, parce que ce sujet, il est intraitable.
- Et l'école, qui bien sûr favorise le dialogue et la paix.
- Alors il y a des phrases comme « La France est solidaire quand elle est rassemblée », qu'on donnerait en exemple de la palissade, si on apprenait encore ce terme à l'école.
- Bon, bref, de la bienveillance, de la tolérance âgée continue.
- Et pour finir, cette citation de Saint-Exupéry, « Enrôlé dans cette croisade de la niaiserie, si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis. » Excusez-moi, je ne crois pas que la différence du tueur de Dominique Bernard nous enrichisse.
- C'est insupportable d'entendre.
- Allez-y, allez-y.
- Non, non, je veux dire au passage, je ne vais pas me faire que des amis.
- Saint-Exupéry, parfois, c'est un peu nier.
- Oui, ça arrive.
- Je m'excuse de le dire, mais bon, ça arrive.
- Passons, passons.
- Vous n'allez pas vous faire des amis.
- Que dit l'écrivain anglais catholique ? Tendons, vous savez, c'est vraiment un discours, tendons la joue gauche.
- Vous connaissez l'écrivain anglais catholique, Chesterton, très drôle, il disait que le monde est plein d'idées chrétiennes devenues folles.
- Aujourd'hui, on a parfois l'impression que le monde est plein d'idées chrétiennes devenues sottes.
- Que vouliez-vous que dise le maire d'Arras ? Écoutez, Dominique Bernard, Samuel Paty, les dessinateurs de Charlie et les autres dont on célébrera en janvier les 10 ans de l'assassinat, méritent un discours plus combatif que ce pince-homme capitulaire et pleurnichard.
- Le fanatisme islamiste défile la France, pas seulement par la violence, mais en imposant des normes contraires à nos lois, à nos mœurs, en embrigadant une partie de la jeunesse musulmane dans un délire anti-France.
- Face à lui, on attend quand même un peu du Churchill, face à cette idéologie fanatique.
- On attend...

Transcription générée par IA