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"Immigration : la surenchère entre Bruno Retailleau et Jordan Bardella"


"Immigration : la surenchère entre Bruno Retailleau et Jordan Bardella" : écoutez l'édito politique de Françoise Degois

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Mais oui, commentatrice, commentatrice comme vous, acteur, commentateur, mais vous êtes un peu actrice, vous êtes un peu une actrice, vous êtes un peu italienne, un peu espagnole, un peu argentine, la discussion budgétaire, là on va avoir du cinéma à l'Assemblée, ça va être quelque chose, parce que les grandes voix, parce qu'aujourd'hui il y a plein de grandes voix à l'Assemblée, la discussion parlementaire va être passionnante.
- Je suis d'accord avec vous. Plus qu'avant. Ça va être une des plus belles discussions parlementaires qu'on va avoir, je suis d'accord.
- Je suis d'accord sur le budget. Mais avant de parler budget, depuis dimanche, un seul mot est sur toutes les lèvres, Françoise, immigration.
- Oui, c'est même un retour fracassant en Jean-Jacques. Bruno Retailleau veut une nouvelle loi, il l'a dit dimanche, et pam ! Jordan Bardella lui répond hier « référendum sur l'immigration ».
- Alors ça place tout de suite le cadre. Ça ressemble un peu... Mais Michel Barnier en avait parlé, de référendum sur l'immigration.
- C'était pendant la primaire. Personne n'avait compris comment Barnier, le Savoyard, d'un seul coup, repartait à la droite de la droite.
- Je suis d'accord. D'ailleurs, il avait fait trois points, je pense, ou quelque chose comme ça. Alors d'abord, ça ressemble à une diversion et à un susucre.
- La diversion, elle est fracassante. Voilà un ministre, Bruno Retailleau, qui représente en gros 5% des Français et qui nous resserre l'immigration, comme on resserre le même plat, vous voyez, mais en changeant la salade. Pourquoi je dis ça ? Parce que c'est lui qui a été la plume de la dernière loi.
- Cette dernière loi, dont 35 articles sur 89 ont été censurés, dont les plus importants, notamment sur le regroupement familial.
- Cette fois, il nous dit « Eh ben, on va faire les choses en mieux. Je vais mieux rédiger tout ce qui peut l'être et je gouvernerai également par décret ».
- Je ne veux pas être bêtement ironique, mais je vous rappelle tout de même que nous en sommes à 25 lois sur l'immigration en 25 ans.
- Et je crois même que vous avez un chiffre encore plus parlant. Oui, 29 lois depuis 1980.
- Voilà. Vous voyez un petit peu l'efficacité de l'immigration.
- Oui, oui. Avec le résultat qu'on voit. C'est un résultat tout à fait majeur.
- La 30e en janvier. La 30e en janvier.
- Ce sujet qui semblerait mettre d'accord d'ailleurs tous les Français, si j'en crois les éléments de langage, utilisé, c'est aussi un sucre pour faire plaisir à Marine Le Pen qui renâcle, on l'a entendu, sur ce maudit budget et menace même en faisant les gros yeux de censure.
- Alors, reparler d'immigration, c'est aussi donc attendrir le RN, lui faire miroiter une loi dans un an, ce qui est particulièrement audacieux et gonflé, parce que ni vous, ni moi, ni d'ailleurs Bruno Retailleau ne savons où serons tous dans un an.
- Et puis, il y a la stratégie personnelle, surtout de Bruno Retailleau, qui veut camper,...

Transcription générée par IA

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