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Déficit : Bruno le Maire un coupable idéal ?


Dégradation des finances publiques : Bruno le Maire un coupable idéal ? Écoutez l'édito politique de Jean-François Achilli

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Contre-attaque de Bruno Le Maire, maintenant. La contre-attaque de Bruno Le Maire. Jean-François Aquilé, bonjour.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Je dis cela parce que, d'abord, le budget arrive aujourd'hui en commission des finances à l'Assemblée nationale.
- L'ancien patron de Bercy, Bruno Le Maire, a déjeuné hier tout près de l'Assemblée nationale, un restaurant que je connais bien, d'ailleurs.
- Il a déjeuné avec des députés, ses fidèles, pour préparer la riposte. Il prépare la riposte.
- Alors qui est responsable du passage de 4,4% à 6,1% de déficit pour l'année 2024 ? Qui oblige Michel Barnier à chercher 60 milliards d'économies ? Qui a pu se tromper à ce point ? Bruno Le Maire sera convoqué devant la future commission d'enquête parlementaire sur les dérapages des comptes publics.
- Et il accepte, d'ailleurs. Il a dit « Je parlerai à cette commission d'enquête ».
- Vous avez pu le joindre, Bruno Le Maire, Jean-François Aquilé ? Oui.
- Hier au téléphone. Et vous savez quoi ? Jean-Jacques, il se l'est trouvé assez offensif, pas abattu du tout.
- Alors qu'est-ce qu'il dit ? Il dit « Je vais rétablir la vérité », effectivement.
- Alors il est quand même assez indigné. Alors je cite, hein. J'ai noté ces phrases.
- « On prend comme cible celui qui a alerté et qui a pris les décisions courageuses », c'est ce qu'il dit.
- « C'est un grand classique de la vie politique ». Alors il ajoute, il en est convaincu, « Les Français, le moment venu, sauront reconnaître qui a voulu réduire la dépense et qui ne l'a pas voulu ».
- En fait, il a des arguments à apporter, Bruno Le Maire.
- C'est vrai qu'il a donné, ces dernières années, l'impression, la sensation, peut-être, d'être un peu trop optimiste sur les prévisions de croissance, sur la réduction des déficits.
- Il va parler devant les parlementaires, pas devant la presse, dit-il.
- Et donc il réserve ses explications, Jean-Jacques, aux députés.
- Mais qu'est-ce qu'il lui a reproché, exactement ? Il lui a reproché, en tant que ministre de l'Économie, c'est ce que disent les oppositions, en général.
- Et pas seulement de droite et de gauche, aussi.
- En présidentielle, vous savez, ça frictionne, parce qu'il y a les présidentielles de 27 qui arrivent, 2027, d'avoir dissimulé certains documents pour cacher le véritable déficit budgétaire.
- Ça sera donc l'objet de la commission d'enquête, Jean-Charles.
- Oui. C'est d'avoir menti sur un trou de deux points de PIB, de produits intérieurs bruts, de situations inédites depuis 1945.
- C'est ce qu'a déclaré Philippe Brun, ici même, à votre place.
- Oui, c'était votre invité lundi matin.
- Lundi matin, il a dit mon invité, le numéro 2.
- De la commission des finances de l'Assemblée.
- Il est vice-président, et c'est lui qui est à l'origine de la commission d'enquête.
- Mais Bruno Le Maire est-il responsable de cette situation ? A-t-il alerté les Français de la situation du pays ? C'est la grande question. Est-ce que ces déclarations trop optimistes étaient-elles de son fait, masquant ce qui se passait à Bercy,...

Transcription générée par IA

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