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"Budget 2025 : On connait déjà la fin de l’histoire"


"Budget 2025 : On connait déjà la fin de l’histoire" Écoutez l'édito politique de Françoise Degois

Retranscription des premières minutes du podcast :

- 7h46, l'édito comme chaque mardi matin avec vous, Françoise de Gouin. Bonjour, Françoise. Bonjour, Patrick.
- Le budget 2025. Alors depuis hier soir, on commence à travailler dessus à l'Assemblée nationale. 60 milliards d'économies à faire.
- Et une première séance qui a été plutôt calme alors qu'on prédisait un gros chahut.
- Oui, alors ça m'a pas tenu éveillé très longtemps. Minuit, minuit et demi, j'ai vu que toute la ménagerie, si vous voulez, de l'Assemblée nationale était plutôt calme, plutôt courtoise ailleurs. Pas de hurlements, pas de noms d'oiseaux dans un hémicycle assez déserté, il faut quand même le dire.
- Bon, on sait que c'est le tour de chauffe, Patrick. Et puis l'explication musclée, en fait, elle a eu lieu en commission des finances avec des débats rugueux, véritablement, pendant quelques jours et un tir de barrage groupé Rassemblement national droite macroniste pour rejeter hier l'ensemble des amendements.
- C'est le tour de la gauche qualifié de véritable boucherie fiscale. On a envie de dire ce matin que la boucherie fiscale, de toute façon, elle est là.
- Ce sont des taxes comme il en pleuvait, comme s'il en pleuvait. Le tableau, le simple, ce budget, s'il n'est pas un budget d'austérité au sens véritablement de ce qu'a été l'austérité en Grèce, par exemple, eh bien c'est un budget dur, d'extrême rigueur, malgré les dénégations du gouvernement qui tentent maladroitement de jouer sur les mots. Alors comment vous appelez les nouvelles taxes sur l'électricité, l'envie de taxer les assurances-vie ? Même si Laurent Saint-Martin, le ministre des Comptes publics, s'y est opposé hier soir dans le journal de France 2, ça n'est pas parce que le gouvernement s'y oppose.
- Vous le savez, dans un budget que l'amendement ne se passera pas. Vous avez également la cure d'amaigrissement des collectivités territoriales auxquelles on demande 5 milliards d'euros d'économies alors qu'elles sont déjà à l'os. Mais je m'arrête là, Patrick. Vous voyez ? Ça y est, je m'arrête là.
- Pourquoi ? C'est même pas la peine de continuer cette édito. Pourquoi ? Parce que 49-3, vous comprenez bien, c'est inévitable.
- On connaît ce matin. C'est pas la peine que je vous le dis.
- Qu'on fasse des phrases et qu'on fasse des éditions spéciales. On connaît déjà la fin de l'histoire. Demain ou vendredi, en tout cas avant vendredi, Michel Barnier...
- Pourquoi avant vendredi ? Michel Barnier a dit qu'il voulait laisser le temps au dialogue, à l'échange, au débat.
- D'accord. Je suis d'accord avec vous. Vous avez absolument raison. À un moment donné, vous savez, il arrivera comme tous les premiers ministres, comme Elisabeth Borne avant lui, comme Michel Rocard avant lui, comme tant d'autres avant lui. Et il arrivera dans l'hémicycle et il sortira le 49-3 qui mettra fin de facto à la discussion budgétaire sur les recettes.
- C'est écrit parce qu'ils ont jusqu'à vendredi pour l'examiner, ce budget, cette partie recettes.
- Ouais, bon, et ensuite, qu'est-ce qui se passe ? Ah, ah, ah, eh bien, il y a la motion de...

Transcription générée par IA

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