Retranscription des premières minutes du podcast :
- Il est 7h46 sur Sud Radio. L'édito du mercredi, c'est avec Jean-François Aquili. Ça rime bien. Bonjour, Jean-François Aquili.
- Bonjour. Nous allons revenir sur cette histoire. Andy Kerbratt. Andy Kerbratt, je sais pas si vous le connaissez.
- C'est un député qui a été député insoumis de l'Ouest Atlantique, pris en flagrant délit d'achat de drogue de synthèse à un dealer à Paris, dans le métro.
- Cette affaire a fait beaucoup réagir. Il y a une question, d'ailleurs. Est-ce qu'il doit démissionner ? Il y a deux lignes qui s'opposent, Jean-François, sur le plan politique.
- Oui, deux lignes. C'est très simple. C'était très prévisible, Patrick. Toute la droite appelle le député à la démission, évidemment.
- Et toute la gauche, bien sûr, évoque un problème de santé publique et lui souhaite un prompt rétablissement. Vous vous rendez compte ? Bon. Alors mais qui a raison ? Alors je ne sais pas vous dire et répondre précisément. Parce qu'il y a des arguments qui s'entendent des deux côtés.
- Enfin pas toujours. Prenez d'abord les amis d'Andy Kerbrat, ceux du NFP, le Nouveau Front Populaire. Il a été pris la main dans le sac.
- Il a publié ce communiqué que je qualifierais de stupéfiant, qui évoque des problèmes personnels, des fragilités psychologiques, parce qu'il a acheté de la 3-MMC.
- Vous savez, c'est la drogue chemsex. Il a présenté des excuses à son mouvement, à ses électeurs. Il annonce qu'il va se plier un protocole de soie, sous-entendu circuler. Il n'y a rien à voir. Les élus de gauche, LFI en tête, qui expriment leur soutien, nous expliquent que 1. Le problème, c'est l'addiction.
- Kerbrat serait donc une victime. C'est ce que disent les gens de LFI. Et l'extrême droite, 2. C'est le deuxième problème, parce que c'est Valeurs Actuelles qui a révélé l'affaire.
- Alors moi, j'ai envie de vous dire. Ah bon ? Quel est le problème ? Pourquoi il n'y a pas eu de deal dans la rue ? Tous les journaux, toute tendance révèle des affaires qui plombent tous les bords politiques.
- C'est pas donc le problème de Valeurs Actuelles.
- Il dit que le député insoumis n'avait commis de dommages que sur lui-même. J'ai envie de dire non. Non, parce qu'en achetant de la drogue en pleine rue à un mineur, il participe, ce député, à un trafic qui est devenu un fléau national, qui défie notre République.
- Encore un adolescent tué à Grenoble hier. Les députés ont un droit, un devoir d'exemplarité, Patrick. Que vont dire les dealers, les consommateurs ? Ah ben c'est bon, on peut y aller, puisqu'un député se fournit dans la rue le risque du cas Kerbrat.
- Qui a revendiqué, c'est dans une vidéo de la télé Nantes, qui a dit « mes combats contre les plaques tournantes de la drogue ». Son attitude, elle peut valider le trafic, elle peut désinhiber des comportements délinquants.
- D'où les appels à la démission venant du camp de droite sur ce devoir d'exemplarité, justement. C'est ça.
- Oui, c'est...
Transcription générée par IA
