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Emmanuel Macron peut-il renouer avec les Français ?


Emmanuel Macron peut-il renouer avec les Français ? Écoutez l'édito politique d'Arlette Chabot

Retranscription des premières minutes du podcast :

- L'édito politique du jour, comme chaque vendredi, c'est avec vous, Arlette Chabot. Bonjour, Arlette.
- Bonjour. Vous écoutiez avec attention Babette de Rosières sur ce qu'elle disait, effectivement, cette situation explosive.
- Alors Emmanuel Macron, il est au milieu, là, de son second mandat, de son deuxième quinquennat. L'hyper-président un peu disparu, le président spectateur de l'action gouvernementale, cherche tout de même à ne pas se faire oublier.
- Il y a beaucoup de papiers, effectivement, en ce moment dans la presse autour de ça.
- Oui, parce qu'Emmanuel Macron, effectivement, il l'a bien compris, commence à mesurer les conséquences de Paris raté.
- C'est celui de la dissolution, évidemment, annoncée après le soir même de l'échec du scrutin européen pour lui.
- Alors le 5 septembre, dernier acte fort du président de la République, il a nommé Michel Barnier à Matignon.
- Ce cinquième Premier ministre, c'est pas lui qui pourra le renvoyer. Non, c'est l'Assemblée et une motion de censure.
- Donc Michel Barnier a moins, bien entendu.
- Celui-ci, évidemment, démissionne.
- Le pouvoir, on a bien compris, a traversé la scène, encore une fois, entre l'Assemblée nationale et Matignon.
- À l'Élysée, on n'aime pas parler de cohabitation.
- On préfère cette fameuse expression de coexistence exigeante ou de co-responsabilité, parce qu'il y a des membres de l'ancienne majorité qui siègent dans ce gouvernement au sein de cette alliance extrêmement fragile avec les Républicains.
- En tout cas, la règle est très claire aujourd'hui.
- La Constitution, le président préside et le gouvernement gouverne.
- C'est la fin du super-hyper-président qui décidait de tout.
- Tout procédait de lui.
- Le président est aujourd'hui spectateur.
- Il assiste même aux tentatives de détricotage de ses fondamentaux, de son bilan.
- La hausse des impôts, naturellement, ou, vous allez le voir dans quelques jours, le débat sur l'abrogation de la réforme des retraites.
- Le président a accéléré aussi sa succession.
- On le voit.
- La bataille pour l'héritage, la prise du pouvoir au parti.
- Gabriel Attal face à Elisabeth Borne.
- Et puis, bien sûr, l'élection présidentielle, puisque le président ne peut pas, évidemment, à nouveau être candidat.
- Alors, hier, il a réuni autour de lui des fidèles, les anciens, les premiers ministres, des ex-ministres, les poids lourds de ce qu'on appelait autrefois la Macronie.
- Il leur a demandé de défendre un peu plus fortement son bilan.
- Mais, au fond, on a bien compris que chacun, plutôt en ce moment, essaye de se détacher de lui.
- Donc, Emmanuel Macron peut renouer avec les Français.
- Est-ce qu'il a des marges de manœuvre que lui donne sa fonction ? Alors, l'histoire, il la regarde attentivement.
- Des précédentes cohabitations lui ont enseigné que c'est vrai.
- Jacques Chirac ou François Mitterrand avaient su rebondir.
- Mais, finalement, il pouvait être à nouveau candidat.
- Pas lui, effectivement, ce qui complique, effectivement, les choses.
- Ils avaient su, en tout cas, Mitterrand ou Chirac, renouer avec les Français en allant les retrouver en France.
- Emmanuel Macron devait aussi se déplacer.
- Ça paraît très difficile, aujourd'hui, d'aller, pour lui, à la rencontre des Français.
- Vous...

Transcription générée par IA

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