Retranscription des premières minutes du podcast :
- Elisabeth Lévy, bonjour Elisabeth.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Vous allez bien ce matin ? Bien, heureuse de vous retrouver.
- Moi aussi Elisabeth, heureux de vous retrouver.
- Nous allons parler évidemment de Gérard Depardieu.
- Pourquoi Gérard Depardieu ? Parce que Gérard Depardieu sera jugé à partir d'aujourd'hui.
- Et jugé à partir d'aujourd'hui.
- Son procès pour agression sexuelle.
- Voilà, il y en aura un autre pour viol plus tard.
- Oui, il y en aura un autre pour viol plus tard.
- Bien, vous vous interrogez sur la justice à l'ère MeToo, Elisabeth.
- En effet Jean-Jacques, parce que les artistes, les people, les personnalités connues ne doivent pas être évidemment au-dessus des lois, c'est très bien ça.
- Mais on dirait qu'ils sont en dessous, si vous me permettez.
- Pour eux, il n'y a pas de présomption d'innocence, il n'y a pas de doute qui profite à l'accusé.
- En fait, on prétend rendre la justice, faire justice, parce que MeToo c'est ça, en piétinant toutes les formes de la justice.
- Alors je voudrais quand même revenir sur le cas de Nicolas Bedos.
- Condamné à 6 mois sous bracelet électronique pour un baiser dans le cou et un attouchement non prouvé, j'insiste, de quelques secondes sur un sexe féminin par-dessus un jean.
- Et tout ça, c'est pas passé dans le métro, ça s'est passé dans une bousculade en boîte de nuit.
- Bon, de tels incidents auraient dû se solder par une paire de baffes et ou par des excuses ou des bouquets de fleurs.
- Mais, et pas au tribunal évidemment, mais alors ce qui est vraiment exceptionnel dans cette affaire, c'est que le tribunal a ordonné l'exécution provisoire.
- Donc Nicolas Bedos fera ses 6 mois sous bracelet, bien qu'ayant fait appel, il soit toujours présumé innocent, vous le savez Jean-Jacques.
- Alors Ségolène Royal a dit oui, mais si c'était un gamin de banlieue, il serait allé direct en taule, et bien justement non, parce qu'il y a beaucoup de petits anges autrement plus dangereux que Nicolas Bedos qui sortent tous les jours des tribunaux libres et vierges de toute condamnation.
- Alors c'est difficile de ne pas penser que les juges sont influencés, même peut-être terrifiés par le lobby féministe qui peut faire et défaire les carrières et voudraient embastiller tous les dragueurs lourds.
- Et si possible récupérer leur place.
- Ben sans doute.
- Oui c'est possible, c'est vrai.
- Pour Depardieu, il ne s'agit pas de drague lourde, mais d'accusation d'agression sexuelle, et d'ailleurs il sera, comme nous le disions tout à l'heure, bientôt jugé pour viol.
- Oui, alors Gérard Depardieu n'est certainement pas un exemple de savoir-vivre, mais il a le droit à la présomption d'innocence, ainsi qu'à des procès contradictoires, où on respecte, pardon, notamment son droit, de se défendre, ça, ça me paraît être un mot important.
- Or, dès qu'il est question d'agression sexuelle, de VSS comme on dit maintenant, la défense est criminalisée, ignorée ou honteuse.
- Et je reviens sur le procès de Nicolas Bedos, figurez-vous Jean-Jacques, que tous les...
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