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La guerre contre le narcotrafic aura-t-elle lieu ?


La guerre contre le narcotrafic aura-t-elle lieu ? Écoutez l'édito d'Elisabeth Lévy

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Bonjour, M. le maire. Bonjour à tous. Justement, on enchaîne. Ça tombe bien. Mais c'était voulu. Bruno Rotailleau sonne la mobilisation générale contre ce qu'il appelle je me méfie un peu de ces formules la mexicanisation de la France. Je rappelle qu'au Mexique, il y a 25 000 à 30 000 morts par arme à feu.
- En France, on est à 400. Bon, donc il faut garder raison. Néanmoins, la guerre contre la drogue doit être enclenchée. Comment, Elisabeth Lévy ? Alors d'abord, il faut faire attention à l'usure des mots. On déclare des guerres tous les 4 matins contre le séparatisme islamiste.
- On va en parler avec le procès, contre la drogue, contre les violences faites aux femmes. La seule, en vrai, qu'on ait vraiment gagné, c'est quand l'ennemi s'est éteint tout seul.
- C'était contre le Covid. Et qu'en plus, on y a mis des militants.
- Bon. Cependant, on peut dire que là, je vois pas comment faire autrement. La litanie est telle. La prise de conscience semble quand même...
- Ça commence à infuser, je dirais, beaucoup trop tard, comme pour l'islamisme, sans doute. Bruno Retailleau a parlé aussi de « narco-racaille ».
- Tout le monde se rue en ce moment, je sais pas si vous avez vu, sur le rapport du Sénat, qui a déjà un an et qui pointait le risque de voir la France devenir un narco-État.
- David Blisnard, c'était dans le Figaro, pointe le lien entre l'ultra-violence et une immigration.
- Qui est hors de contrôle. Il serait temps aussi qu'on arrête de se voiler la face là-dessus. Et il dénonce toutes nos lâchetés, nos renoncements.
- Alors il faut dire... Donc c'est pas seulement Marseille, hein, mais ni la banlieue parisienne. C'est Poitiers.
- Qui est d'ailleurs assez... On n'entend pas beaucoup parler de fusillade aux banlieues parisiennes. Mais...
- C'est vrai. Je ne sais pas pourquoi. Voilà. En tous les cas.
- Parce qu'il y en a peut-être moins ? Oui. Je ne sais pas. Bah je ne sais pas.
- Oui, il y en a moins. Mais pourquoi ? Mais pourquoi ? J'aimerais savoir.
- C'est vrai. Poitiers, Rennes, Valence, Grenoble, Nîmes, hein, c'est des villes qui reviennent tout le temps.
- Ce sont des villes qui reviennent tout le temps. La une des journaux, donc, pour ses règlements de compte, les fusillades.
- Ou, comme on a vu à Poitiers, de véritables batailles rangées. Donc on ne peut plus y échapper.
- Et alors en plus, moi, pardon, je constate que les villes de gauche, avec leurs maires angéliques comme Éric Piolle, leurs polices municipales qu'ils ne veulent pas armer, bah elles sont quand même très très touchées par l'insécurité, l'immigration, l'égal tout.
- Valence, c'est pas à gauche. Et Nîmes, c'est pas à gauche. Non mais il y en a quand même...
- Il y a beaucoup de villes de gauche, si vous voulez, où on n'a pas même laissé... Pardon. Grenoble est un bon exemple.
- Oui, Grenoble. Grenoble est un bon exemple. Nantes est un bon exemple. Pardon. Rennes...

Transcription générée par IA

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