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Les préoccupations des électeurs américains ne pas si éloignées des nôtres


Les préoccupations des électeurs américains ne pas si éloignées des nôtres : écoutez l'édito politique de Jean-François Achilli

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Que nous faisons ? Tout de suite avec Jean-François Aquilie. Bonjour Jean-François.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Oh là là, votre voix, vous avez perdu votre voix, vous avez trop crié cette nuit.
- Non, je pense que j'ai trop regardé, j'ai trop écouté les résultats cette nuit en fait.
- Bon, Jean-François, on en parlait avec Fanta Berrette il y a un instant, les préoccupations des électeurs américains sont les mêmes que les préoccupations des électeurs français.
- Que les choses soient claires.
- Mais oui, économie, pouvoir d'achat, inflation, immigration.
- Voilà, on a tout résumé sur la campagne américaine.
- Vous prenez la dette, Jean-Jacques Bourdin.
- Vous savez, chez nous, on va auditionner Bruno Le Maire de la ministre de l'économie pour nos 3200 milliards d'euros de dette, 6% du PIB.
- Aux Etats-Unis, vous savez à combien s'élève la dette ? 35 800 milliards de dollars.
- Combien ? 35 800 milliards de dollars.
- De dette ? De dette.
- Les Etats-Unis, et nous, on est à 3 000.
- Oui, c'est un grand pays.
- C'est un grand pays.
- Mais 36 billions avec un B devant 2 dollars.
- Donc, vous savez, vous écoutiez les programmes de Kamala Harris comme Donald Trump.
- Ils rasaient gratis, tous les deux.
- Ils allaient à l'eau directe.
- Ah bah oui, évidemment.
- Comme tous les politiques, quels qu'ils soient en France ou aux Etats-Unis, on rase gratis.
- Oui, on rase gratis.
- La différence, Jean-Jacques, avec nous, la dette publique, c'est 125% du PIB aux Etats-Unis.
- La différence, c'est que l'Amérique est forte, elle a la monnaie mondiale, elle fait ce qu'elle veut.
- Une industrie quand même défaillante, mais surpuissante.
- Elle a d'infinies capacités.
- De rebonds, ce qui est loin d'être le cas chez nous.
- Bien.
- Il y a aussi cet enjeu majeur de sécurité aux Etats-Unis, avec entre autres, bon, l'immigration, mais le narcotrafic.
- Oui, oui, oui.
- Essentiellement en provenance d'Amérique latine.
- Alors, un chiffre là aussi, 107 000 décès.
- 107 000 décès par overdose l'an dernier, dont une grande partie des victimes, des ravages du fentanyl.
- Vous savez, c'est cet opioïde de synthèse.
- On voit les images des rues de San Francisco, par exemple.
- Atroce.
- C'est 50%.
- Dans Los Angeles.
- 50 fois plus puissant que l'héroïne.
- Alors, Kamala Harris a dit le fléau national, mais ça n'a pas suffi.
- Et c'est là que Donald Trump a promis, vous savez, des hausses de 25% des droits de douane au Mexique, tant qu'il fait rentrer ce fameux fentanyl.
- Il faut savoir que la Chine dixite Donald Trump, envoie du fentanyl au Mexique, qui arrive aux Etats-Unis.
- Donc, il veut aussi taxer la Chine à cause de ce trafic de drogue.
- Et ça nous ramène, nous, à notre explosion du narcotrafic avec, vous savez, ce mot imposé par Bruno Retailleau, qui sera votre invité demain matin.
- Demain matin, Bruno Retailleau sera là.
- Demain matin, je vous invite à écouter, parce que je vais lui poser des questions précises, je vous le dis.
- Qui a parlé de mexicanisation, et il est question, en France, de créer...

Transcription générée par IA

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