Retranscription des premières minutes du podcast :
- Allez, nous sommes avec Françoise Debois. Françoise, nous revenons sur l'élection de... On n'est pas loin du Mexique, hein.
- Oui, on n'est pas loin du Mexique et des États-Unis. Grosse question électorale, bien sûr, en plus.
- Oui. Et puis dites-moi... D'ailleurs, on va voir les relations entre la présidente mexicaine de gauche et George Trump.
- Elle est très très bien. Elle est très bien, cette présidente.
- Le raz-de-marée Trump, si on ne mesure pas encore les conséquences, ça fait déjà des vagues en France et en Europe, hein, Françoise.
- Alors, depuis hier matin, le match a déjà commencé à gauche avec les Insoumis, hein, qui ont tiré vraiment à l'arme lourde, façon cartel, sur le reste de la gauche.
- Alors, je vous la fais courte. Depuis hier matin, Kamala Harris égale le PS, égale une défaite cinglante.
- Oui, j'ai vu Antoine Léaumont. Oui. Alors, et en sous-titre, seul Mélenchon peut gagner, bien sûr.
- Et ils y vont à fond, hein, les Insoumis, hein. Hier, rien ne les arrête. La fausse gauche s'est coupée des classes populaires.
- La vraie aussi, d'ailleurs, ai-je envie de dire. Kamala Harris est punie pour Gaza, etc. Et puis, ils sont montés en gagne hier après-midi.
- Vous le disiez avec Antoine Léaumont, qui lance Kamala Harris. C'est François Hollande.
- Alors, rappelons quand même que la Mélenchon locale des États-Unis, en l'occurrence Gilles Stein, a capté une grande partie des électeurs arabo-musulmans du Michigan, 300 000 électeurs, qui ont manqué cruellement à Kamala Harris pour la punir de Gaza. Hollande, la mauditude, selon les Insoumis, contre Mélenchon, la ragitude.
- Je suis pas certaine que ce soit ça, la solution. L'autre gauche, elle, elle a pontifié toute la journée, hein, avec la droite et l'extrême-droite, sur la défaite du wokisme. Figurez-vous que 72 millions d'électeurs seraient donc partis en pèlerinage pour aller voter contre Sandrine Rousseau.
- Bon, je chambre un peu, bien sûr. Le wokisme n'a pas grand-chose à voir. On connaît les raisons du vote. En priorité, l'inflation, l'immigration.
- Et aussi, on le dira pas, mais forcément aussi une forme de racisme par rapport à Kamala Harris, qui est métisse et qui, en plus, est une femme.
- On le verra dans les enquêtes postélectorales. Sur l'autre côté de l'échiquier, eh bien, Éric Ciotti et Éric Zemmour, en chœur, se sont félicités.
- Et puis, il y en a une qui était là où on ne l'a pas attendue. Figurez-vous que Marine Le Pen, on pensait qu'elle allait féliciter Donald Trump.
- Pas du tout. Elle a dit « Il est temps que l'Europe se renforce ». Alors, on se pince un peu.
- Mais elle a raison. Mais elle a probablement raison.
- Ce qui est très intéressant, c'est de voir le bouger de Marine Le Pen. Parce que je vous rappelle qu'en 2017, Marine Le Pen, elle faisait le pied de grue à l'entrée de la Trump Tower pour essayer d'avoir une photo ou un rendez-vous avec Donald Trump pour sa propre campagne présidentielle.
- L'Europe. Tiens, plus d'Europe,...
Transcription générée par IA