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Déficit public : Bruno Le Maire a été auditionné par la commission des finances du Sénat


Arlette Chabot revient sur l'audition de Bruno Le Maire sur le déficit public

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Bonjour. Bonjour. Passionnant, hein, Arlette ? Passionnant, oui. Effectivement, très efficace. Il faut du temps, mais c'est quand même très efficace, bien sûr.
- Oui, oui, oui, oui. Bruno Le Maire était-il efficace hier ? Bruno Le Maire était devant les sénateurs, membre de la mission d'information de la Commission des finances du Sénat sur la dérive des comptes publics.
- L'ancien ministre a affirmé qu'aucune faute ou dissimulation, toute volonté de tromperie, aucune faute, aucune dissimulation, aucune volonté de tromperie n'a été commise.
- Après cette première audition, est-ce qu'on y voit un petit peu plus clair ? Vous avez en tête la formule répétée par Bruno Le Maire depuis son départ de Bercy.
- « La vérité apparaîtra plus tard ». Eh bien, elle n'est pas apparue hier.
- Ça, je peux vous le dire en écoutant effectivement Bruno Le Maire devant cette mission d'information des sénateurs.
- La question reste la même. Quels sont les responsables du dérapage budgétaire, où on est passé d'un déficit, on le sait, prévu de 4,4% à 6,1% ? À l'origine, l'ancien ministre souligne des erreurs de prévision des services de Bercy, Direction générale du Trésor, Direction générale des finances publiques, à 80%, dit-il, responsables effectivement du futur dérapage.
- Au total, 41 milliards ne sont pas tombés dans l'escarcelle de l'État entre 2023 et 2024.
- « Grave erreur technique », dit l'ancien ministre.
- Ben oui, grave erreur technique.
- Lui, qu'a-t-il fait Bruno Le Maire ? Eh bien, à chaque fois qu'il a entendu une alerte venant enfin de ses services, il a réagi dès le mois de décembre 2023.
- Annulation, gel de crédit.
- Il vient deux fois sur TF1 dans les mois qui suivent, jusqu'au mois de février, annoncer effectivement ses mesures.
- Au total, 15 milliards, plus, on s'en souvient, l'augmentation de la taxe sur l'électricité.
- Alors, seulement, voilà, un ministre ne décide pas tout, tout seul.
- Il y a les arbitrages, effectivement, de Matignon.
- Et puis, il y a aussi, enfin, le choix du président de la République.
- Et il dit bien, Bruno Le Maire, qu'il n'a pas toujours été entendu.
- Seulement, voilà, quand un ministre perd un arbitrage, il n'y a pas de quoi démissionner.
- Il charge l'Élysée, alors ? Ben non, il ne charge pas non plus l'Élysée, même s'il répète à de nombreuses reprises qu'il avait demandé, effectivement, la fameuse loi de finances rectificatives.
- Il ne l'a pas obtenue.
- Et bien entendu, on comprend que celui qui a tranché à la fin, c'est bien le président de la République.
- Lui-même, seulement, voilà, une loi de finances rectificatives juste avant les élections européennes, ce n'était pas un bon choix politique.
- Donc, on se résume, tout simplement, Bruno Le Maire considère qu'il a tout bien fait, aucune faute.
- Il épargne les premiers ministres, Elisabeth Borne et Gabriel Attal, qui vont d'eux-mêmes devoir s'expliquer.
- Et il dit qu'il a toujours été fidèle et loyal, en accord profond avec le président de la République.
- Mais alors, là, surprise, quand même.
- Le problème de cette, effectivement, intervention,...

Transcription générée par IA

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