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France-Israël : match sous haute tension


"France-Israël : match sous haute tension" Écoutez l'édito politique de Françoise Degois

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Nous sommes avec Françoise Debois, vous l'avez compris.
- Bonjour Françoise.
- Bonjour cher Jean-Jacques.
- Ça va bien là, quand même, vous êtes rassuré.
- Oui, enfin, j'ai la crève, comme on dit.
- Oui, mais ça ne s'entend pas trop.
- Bon, c'est pas grave, c'est pas grave.
- Vous êtes en durée de cuire.
- C'est pas la première ni la dernière.
- Dites-moi Françoise, il y a encore eu des incidents sérieux hier soir à Amsterdam.
- Ce match France-Israël, jeudi soir au Stade de France, un match sous tension après ce qui s'est passé jeudi soir à Amsterdam et les réactions qui ont suivi.
- Oui, alors, pardon, je vous en prie.
- On se souvient des images glossantes dans les rues d'Amsterdam, des Juifs pourchassés et tabassés, des images qu'on n'imaginait pas revoir en Europe.
- Et puis, on a commencé à entendre la sale petite musique des Insoumis.
- Je pèse mes mots, parce qu'ils ont commencé à mettre des bémols, exprimant que l'inscharge en règle était le résultat de chants racistes de la part des supporters israéliens, sans même savoir d'ailleurs qui étaient ceux qui avaient chanté et si c'était les mêmes qui étaient tabassés.
- Ça, personne n'est capable de le dire.
- Une minute pour les Juifs, voyez, une minute pour Hitler.
- Lamentable, à l'image de cette députée Marie Messmer de Bretagne qui expliquait que les Israéliens étaient tabassés parce que racistes et génocidaires, en gros, bien fait pour vous.
- On a tout entendu et franchement, Jacques, on n'en a pas cru nos oreilles.
- On a vu les images, encore hier soir d'Amsterdam, qui ne sont pas forcément liées.
- Et c'est ce qui a certainement poussé l'Élysée à faire un message très clair qui dit une chose simple, Emmanuel Macron, rien ne justifie ces scènes de l'inscharge, rien.
- Car ces images remontent de la pire histoire, du pire de notre passé.
- François Hollande aussi a été à l'échelle, pressentant bien sûr, pourquoi est-ce qu'ils ont fait ça, l'ancien président et le nouveau président.
- Parce qu'il pressente que la fracture commence à s'opérer véritablement dans le pays.
- Toute la gauche, ce week-end, hier encore, a résisté à la furia insoumise.
- Je pèse mes mots et ça, c'est vertigineux.
- Bien, la furia insoumise et puis la furia de ce conflit qui est importé dans notre pays.
- Et ça, les Français commencent à en avoir par-dessus la tête.
- Je vous le dis, par-dessus la tête.
- Que fait-on face à tout cela ? Vous avez raison, parce que vous posez la bonne question.
- D'abord, on fait Bruno Retailleau, déjà.
- Ce n'est quand même pas fréquent que je dise du bien de ce gouvernement et de ce président.
- Mais là, quand il faut lui donner le point, on maintient le match France-Israël, on ne recule pas au nom de l'éventuel trouble à l'ordre public.
- Ensuite, on fait comme Emmanuel Macron.
- On annonce qu'on ira au match pour montrer sa solidarité.
- La plus haute personnalité de l'État qui va au match et qui dit, voilà, pour moi, c'est très important.
-...

Transcription générée par IA

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