Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le monde français avec vous, Jean-François Aquili, si nous parlions du budget, vous avez regardé hier les questions au gouvernement, Jean-François.
- Ça va nous paraître dérisoire, après ce qui a été dit. Oui, ça paraît dérisoire, oui. Après ce qu'on vient d'entendre, effectivement.
- Et vous avez regardé cette partie recette du budget, le vote qui a été rejeté hier sans surprise. Ça montre une chose, quand même.
- C'est que la gauche n'était pas en état de gouverner. Non. Oui. Ça prouve ça. Ce rejet, large rejet.
- Donc le texte va aller au Sénat. C'est le texte initial qui va au Sénat. Les débats... Vous avez regardé les débats.
- On donnait l'occasion à Michel Barnier d'afficher un calme, une sérénité qui tranche dans un hémicycle toujours plus agité et divisé.
- Oui. Il y avait d'abord, Jean-Jacques, l'ambiance particulièrement houleuse des questions au gouvernement.
- C'est toujours un peu la foire, ce truc. Mais avant le match France-Israël demain, il faut le rappeler, le contexte, quand la députée Ensemble pour la République, Aurore Berger, que vous receviez ici même hier matin, a lancé, on dirait, l'action des insoumises, c'était assez courageux de sa part. Nous sommes plus nombreux et plus déterminés que vous à faire gagner la République et à lutter contre l'antisémitisme. Elle le dit dans cette assemblée transformée, il faut le dire, un certain jour, en ZAD. C'est une ZAD, cette assemblée nationale.
- Alors il y a eu la colère froide des macronistes. Oui. Quand Michel Barnier, soudain, a pris la parole tranquillement dans cette cacophonie pour répondre à une question posée par Laurent Wauquiez, devinez sur quoi ? Sur la revalorisation des retraites.
- Dans le cadre du budget... C'était cousu de fil blanc, ça.
- Ah ben oui, c'est étonnant. C'est lui, le patron du groupe des Républicains, qui, la veille, vous savez, a énervé tout le monde, les partenaires notamment du socle commun, en allant annoncer aux 20h de TF1 qu'il avait trouvé, lui, Laurent Wauquiez, un compromis pour que toutes les retraites soient revalorisées, au point que tout le monde s'est dit « Mais c'est pas le Premier ministre, c'est pas à Laurent Wauquiez de dire ça, c'est à Michel Barnier », qui a donc, lui, Michel Barnier, tranquillement répondu dans l'hémicycle à Laurent Wauquiez, avec son petit sourire ironique, « Merci de cette question qui ne me surprend pas vraiment », a-t-il dit, provoquant des rires dans la salle, quand même, façon à lui de montrer qu'il n'est dupe de rien, qu'il se moque bien du petit jeu des ambitions des uns et des autres dans ces temps difficiles pour la République.
- Oui, le Premier ministre qui a rappelé les conditions très singulières dans lesquelles il a dû préparer son budget.
- Ouais, en 15 jours. J'ai dit, dès le début, devant vous, à cette tribune, que ce budget était perfectible.
- Nous restons prêts dans le processus qui se déroule à améliorer le budget, normalement, sans l'interrompre, en écoutant tout le monde.
- Michel Barnier. Et il ajoute...
Transcription générée par IA