Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les 7h44, vous témoignez, vous êtes victime du démarchage téléphonique à l'AISI 0826 300 300, vous êtes là, évidemment, vous êtes là à l'honneur, vous qui nous écoutez, auditrices et auditeurs de Sud Radio de plus en plus nombreux, je suis très très heureux de vous avoir tous les matins avec nous, et nous allons maintenant parler du match hier soir avec Arlette Chabot.
- Arlette Chabot, bonjour.
- Bonjour.
- Dites-moi hier soir, mais quelle nullité, 0-0, nullité dans les tribunes, nullité sur le terrain, nullité partout.
- Dans un froid, tout le monde était figé, à part la sécurité qui a été bien assurée.
- Quand même Jean-Jacques, peut-on exceptionnellement consacrer une chronique politique justement à cet événement ennuyeux, et peut-être même se féliciter qu'il ait été ennuyeux, ou en tout cas exprimer un soulagement, pourquoi ? Parce que ce match s'est quand même très bien passé, il y a eu un début de bagarre dans les tribunes, entre supporters, mais qui a été rapidement maîtrisé.
- Alors oui, les commentateurs étaient un peu, je ne sais pas, tétanisés, congés.
- Tétanisés ? C'est vrai.
- Ils ne disaient rien sur rien.
- Voilà, le stade était, sonné creux un peu, parce que 15 000 spectateurs seulement, c'est vrai.
- Sur 80 000 places.
- On l'a dit, effectivement, que cette rencontre France-Israël était moins un événement sportif qu'une forme de moment politique, une nouvelle manifestation contre...
- L'antisémitisme, c'est ainsi qu'il fallait regarder, encore une fois, ce moment nécessaire après les violences d'Amsterdam.
- Alors, Emmanuel Macron était entouré de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy, François Hollande, le Premier ministre, Michel Barnier.
- On ne les a pas vus, c'est aussi une manière d'être assez prudent et d'éviter les réactions.
- Il y avait d'autres personnalités politiques qui avaient tenu à être présentes, comme Xavier Bertrand.
- Elles étaient présentes comme elles l'étaient, et d'autres comme elles l'étaient lors de la grande manifestation, contre l'antisémitisme, il y a un an.
- Et justement, Emmanuel Macron, on se souvient, avait refusé de participer ou d'être présent, même un moment, pendant ce défilé, il y a un an.
- C'est sans doute, hier, sa présence annoncée.
- C'était une manière de répéter une faute politique.
- Voilà, donc, on peut se réjouir que tout soit bien passé, que la France ait tenu, n'ait pas cédé aux pressions, qui lui conseillaient, ceux qui lui conseillaient de délocaliser le match, notamment, effectivement, en Hongrie, comme la Belgique l'avait fait.
- Le match a eu lieu.
- 4 000 policiers mobilisés, mais la France a tenu.
- C'est ce que voulait aussi le ministre de l'Intérieur.
- Oui, je regrette cette timidité.
- On a peur de tout.
- Et je regrette qu'on ne rappelle pas, aussi, que dans l'équipe d'Israël, qui était sur le terrain, deux joueurs de l'équipe, deux joueurs, sont israéliens, bien sûr, mais aussi arabes et musulmans.
- Non, mais c'est intéressant à noter.
- Oui, c'est intéressant à noter, mais je pense, encore une fois, que tout le monde était très en retrait, hier.
- Vous avez remarqué qu'à la fin, quand même, l'atmosphère s'est...
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