Retranscription des premières minutes du podcast :
- Françoise Debois. Bonjour Jean-Jacques. Ça va Françoise ? Oui, très bien. Et vous ? Nous revenons. Oui, très très bien. Le matin, c'est un plaisir d'être ici avec vous.
- C'est un plaisir avec tous les auditeurs et toutes les auditrices que j'imagine, au boulot, chez eux, ou en voiture par exemple, en écoutant Sud Radio.
- Vous savez que c'est très simple, l'appli Sud Radio, vous appuyez et vous pouvez écouter Sud Radio.
- La colère des agriculteurs, bon, on en parle beaucoup évidemment. Entre autres, le Mercosur, ce traité, mais pas que, pas que, on est bien d'accord.
- Alors, le Mercosur, il y a en ce moment un G20, le G20 à Rio, les 20 pays les plus riches de la planète qui sont réunis, avec une question lancinante, la France continue-t-elle ? D'abord, est-ce qu'elle continue ? Oui, elle continue. Emmanuel Macron l'a dit, a bloqué ce traité. Mais jusqu'où, jusqu'où arrivera-t-elle à bloquer le traité de libre-échange ? C'est la seule question. Et Emmanuel Macron, il le répète, vous avez raison.
- Oui, tous les jours.
- Et d'ailleurs, Michel Barnier, aussi, tous les jours, on ne veut pas du Mercosur en l'état.
- Ce qui paraissait improbable...
- Jean-Jacques, finalement, il y a encore quelques semaines, eh bien, prend aujourd'hui un peu plus de consistance.
- La France, elle était isolée, vous vous en souvenez ? Il y avait l'Allemagne, l'Espagne, tout le monde voulait Mercosur pour vendre des bagnoles, des machines, outils, blablis, blabla.
- Et la France était un peu esselée. Et hier, en fait, Emmanuel Macron a reçu, déjà, un soutien de poids officiel, celui de l'Italie.
- L'Italie a dit, nous ne voulons pas de ce traité. Je dis officiel, pourquoi ? Parce qu'en coulisses, en réalité, le président de la République s'agit de beaucoup et a tenté de convaincre depuis des semaines, en y parvenant peut-être, d'ailleurs, la Pologne, l'Autriche et les Pays-Bas. Vous savez qu'il faut une minorité de 35% qui représente 35% de la population européenne pour bloquer le traité.
- Écoutez, quand vous commencez à faire vos comptes, Italie, France, Pays-Bas, Pologne...
- C'est 35% des pays, mais je crois que c'est 55 ou 60...
- 45, 45%, mais sinon, 35% de la population, c'est l'inverse.
- C'est l'inverse, c'est 45% des pays.
- Voilà, 35%, donc on y est presque.
- Il est de taille, pour le président, il est affaibli, le gouvernement est en minorité.
- On voit bien que le discours du RN percole, évidemment, dans les campagnes.
- Il y a une urgence à renverser la table, à être la France qui s'oppose.
- Et ça vous rappelle quoi, Jean-Jacques Bourdin ? Cette France qui s'oppose sur l'agriculture ? Vous vous souvenez de cet affrontement légendaire entre Jacques Chirac et Margaret Thatcher ? C'était en 1979, sur la PAC, et la phrase, évidemment, de Jacques Chirac, il a toujours dit, je ne l'ai jamais prononcé, mais tellement de gens l'ont entendu, mais qu'est-ce qu'elle me veut, cette mégère, mes couilles sur un plateau ? Je parle mal, pardonnez-moi ce matin,...
Transcription générée par IA