Retranscription des premières minutes du podcast :
- Merci beaucoup. Vous êtes sur Sud Radio. Et nous recevons évidemment Arlette Chabot. Bonjour, Arlette.
- Bonjour. Arlette, tous les vendredis, vous êtes avec nous. C'est la grande question que tout le monde se pose.
- Enfin nous verrons bien. C'est pas la question essentielle du moment.
- C'est une question quand même, parce qu'il y a une nouvelle crise politique. Ça voudrait dire aussi une crise financière, bien entendu.
- Donc la France se retrouvera encore dans une très mauvaise posture.
- Voilà. Et la question est simple. Est-ce que Michel Barnier passera Noël à Matignon ? Alors justement, Michel Barnier semble avoir perdu son totem d'immunité. Vous vous souvenez que le Rassemblement national avait donné une chance à Michel Barnier.
- Marine Le Pen voulait ainsi montrer son sens des responsabilités. Elle ne voulait pas aggraver la crise politique.
- Elle avait refusé, mis son veto à une nomination de Xavier Bertrand. Allez, on donne la chance à Michel Barnier.
- Seulement voilà, tout a changé depuis le réquisitoire au procès des assistants parlementaires européens du Rassemblement national.
- Alors Marine Le Pen, on l'a vu en écoutant ses réquisitoires, elle en est sortie totalement assommée. Le parti est profondément troublé.
- Les électeurs sont en colère. Ils ont le sentiment, justifié ou non, qu'il y a eu un front républicain qui les a empêchés de gagner les législatives.
- Et maintenant, c'est la justice qui vise Marine Le Pen et voudrait l'empêcher d'être candidate en 2027.
- Donc Marine Le Pen a besoin d'une victoire et de se montrer aussi ferme et aussi dure à l'égard du gouvernement que l'est aujourd'hui la gauche.
- La censure n'est pas décidée.
- Le gouvernement national. La base pousse, mais les dirigeants hésitent.
- Voilà. Alors elle hésite. Ce n'est pas décidé. En tout cas, ce qui a été frappant et qui nous interroge et nous conduit à nous interroger, c'est cette espèce de mise en demeure de Marine Le Pen à Michel Barnier, c'est-à-dire arrêter d'amputer, n'amputer pas le pouvoir d'achat des Français.
- Donc Marine Le Pen, c'est la rendez-vous de la dernière chance, verra Michel Barnier lundi à Matignon. Elle devra exiger et elle exigera des mesures comme par exemple, eh bien le Premier ministre pourrait renoncer à l'augmentation de la taxe sur l'électricité.
- Sinon, eh bien Marine Le Pen pourrait voter effectivement dès le 1er 49.3 dégainé, eh bien la motion de censure déposée par la gauche et Michel Barnier tomberait.
- Et s'il tombe, qui pourrait lui succéder ? Alors là, les hypothèses fleurissent.
- Oui, effectivement. Est-ce qu'on va retomber dans le petit jeu de qui ? À Matignon ? Amstram Graham, vous vous souvenez ? Lucie Castey, toujours en course. Oui, bon, c'est fini, ça, Lucie Castey.
- Les Insoumis mettent toujours en avant le nom de Lucie Castey. On reparle évidemment de Bernard Cazeneuve qui est prêt.
- Où ? Eh bien évidemment, on est encore dans le flou. Il ne pourrait pas faire, Emmanuel Macron, comme l'avait fait le général de Gaulle avec Georges Pompidou, 1962.
- Il est renversé....
Transcription générée par IA
