Retranscription des premières minutes du podcast :
- C'était Lévi dans un instant et nous allons revenir justement sur cette volonté de la France Insoumise de sortir du code pénal le délit d'apologie du terrorisme.
- Tout de suite même avec vous. Bonjour Elisabeth.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour Madame la députée.
- Merci Edwige Diaz.
- Merci monsieur le patron.
- Les Insoumis veulent donc abroger la loi de 2014 sur l'apologie du terrorisme, proposition déposée mardi.
- Oui, Bardi d'ailleurs en a attendu ce week-end pour en entendre parler.
- Vous savez pourquoi ? Parce que ça a été transmis à la presse et publiquement que le 19.
- Oui, mais en même temps les autres y sont à l'Assemblée.
- Enfin dans tous les cas, comme l'a dit Madame Diaz, elle n'a aucune chance d'être à l'Assemblée, donc je rappelle les Insoumis.
- Estime que la loi de 2014, je cite Hugo Bernalicis, que la loi de 2014 permet au gouvernement de détourner, la lutte antiterroriste pour réprimer la liberté d'expression pour eux.
- Il faut être honnête, ils ne veulent pas non plus complètement le faire disparaître puisqu'ils disent que la loi de 1881, vous savez qui concerne le droit de la presse et qui sanctionne les appels à la haine, la négation de crimes contre l'humanité, ils considèrent que cette loi suffit.
- Alors, ce qui est amusant, enfin amusant non, ce n'est pas amusant, mais ce qui est quand même sidérant, c'est que Hugo Bernalicis, qui présente cette voix, invoque, disons à l'appui de ce texte, le cas quand même franchement douteux de Jean-Paul Deleuze, qu'est-ce qu'un appareil chic CGT qui a été condamné à un an avec sursis en première instance, ça y fait appel, pour avoir écrit, par exemple, après le 7 octobre, les horreurs de l'occupation illégale reçoivent les réponses qu'elles ont provoquées.
- Ce qui ressemble tout de même très fort à une justification.
- Alors, ce serait quand même peut-être passé inaperçu, cette affaire, si Gabriel Attal n'avait pas ce week-end, donc, interpellé ses homologues socialistes, communistes, écologistes.
- L'APPL, donc la proposition de loi, pardon, écrit-il, est une insulte et une tâche indélébile pour ceux qui l'apportent.
- Saurez-vous vous désolidariser clairement et défendre vos valeurs ? Eh bien, alléluia ! Alléluia, mon cher Jean-Jacques ! Les socialistes ont, pour une fois, répondu présents, que ce soit Olivier Faure, Boris Vallaud, Bernard Cazeneuve et François Hollande, qui étaient présidents quand la loi de 2014 a été votée, eh bien, tous ont dénoncé, en termes divers, l'initiative insoumise, une double faute selon Hollande, exégérée de leurs responsabilités des personnalités qui utilisent la cause palestinienne à des fins haineuses et, en plus, cela heurte les victimes du terrorisme.
- Alors, on verra, hein, Jean-Jacques, on a déjà eu des...
- On verra si tout ça résiste, si toutes ces indignations résistent à l'opportunisme électoral.
- Est-ce que cette loi restreint la liberté d'expression ? Alors, oui, oui, la loi de 2014 restreint la liberté d'expression puisqu'elle interdit, par exemple, d'approuver, le 13 novembre, ou le 7 octobre, sur les réseaux sociaux, hein.
- Alors, sur le principe,...
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