Retranscription des premières minutes du podcast :
- Vous êtes sur Sud Radio.
- C'était fort ! Très fort ! Quelle avocate ! Elle n'a commis aucune erreur, je pense, dans sa prise de parole depuis le début, depuis le procès.
- Elle n'a commis aucune erreur, elle est droite ! Elle est droite ! C'est une femme...
- Exceptionnelle.
- Exceptionnelle, hein ? Maître Zavarro.
- Il n'y a que les femmes exceptionnelles dans ce procès.
- Gisèle Pélicot et l'avocate Dominique Pélicot.
- Non mais c'est vrai, c'est une femme.
- C'est vrai, Françoise, c'est ce que vous dites.
- Très puissant, très puissant.
- Les femmes sont exceptionnelles dans ce procès.
- Vraiment.
- Bien, ça soulève aussi le problème du consentement, mais j'en parlerai tout à l'heure avec Yael Braun-Pivet, qui est présidente de l'Assemblée Nationale, puisque nous verrons si la loi va changer ou pas, et si elle souhaite que la loi change.
- Les jours se suivent et se ressemblent sur le front de la censure.
- Là, nous parlons de politique, Françoise, avec des positions de plus en plus illisibles.
- Que se passe-t-il ? Nous ne comprenons plus rien.
- Ça s'appelle des nœuds dans la tête, vous savez.
- Alors là, plus ça avance, on est dans le précipité, et plus les nœuds sont lourds, et je ne sais pas comment on va les défaire.
- De toute façon...
- De toute façon, Coluche.
- Alors, on commence d'abord par la gauche, qui se divise déjà très violemment sur la proposition de loi irréelle de LFI sur l'apologie du terrorisme, une stratégie de LFI à laquelle nous sommes habitués désormais, mais cette fois qui ébrèche vraiment un peu plus encore le nouveau front populaire.
- Rarement, on a vu, on a lu des réactions aussi virulentes, même du très calme Olivier Faure, qui habituellement temporise.
- Là, ce week-end, Olivier Faure, il était déchaîné, il a tapé comme un sourd sur LFI.
- Et puis, il y a cette censure à venir.
- Et là, alors là, le Parti Socialiste retombe.
- Depuis quelques jours, dans ce qui a toujours fait son charme, une sorte de cote mal taillée entre toutes les sensibilités et un discours, disons, quasiment illisible, de la part notamment de Boris Vallaud, le patron du groupe socialiste.
- Je n'ai pas très bien compris quelle était sa position.
- Alors, on censurerait, sauf si rien n'est clair, ni dans le soft, ni dans la censure.
- Ça fait furieusement penser, vous savez, Jean-Jacques, Pierre Moscovici, qui nous avait expliqué, quand il était ministre des Économies de François Hollande, que la hausse des impôts, en fait, était en baisse.
- Il y avait une baisse de la hausse.
- Bon, là, on est dans la...
- On est dans le langage socialiste, parce que derrière ces phrases un peu obscures, je vous explique pourquoi, il y a quand même la véloctite du PS de retrouver sa crédibilité de parti de gouvernement, de ne pas être l'instrument du chaos.
- C'est compliqué quand même, je le dis en termes de cohérence politique, quand, depuis le 7 juillet, vous ne cessez de dire que ce gouvernement, finalement, n'est...
Transcription générée par IA