Retranscription des premières minutes du podcast :
- La politique fait débat aujourd'hui, à l'Assemblée Nationale aussi, hier soir, puisque la réforme des retraites, l'abrogation de la réforme des retraites n'a pas été votée à l'Assemblée Nationale dans la nuit, hier soir.
- Dites-moi, Arlette Chabot, d'abord bonjour Arlette.
- Bonjour, bonjour à tous.
- On est en plein cinéma, j'ai l'impression, entre Marine Le Pen et le Premier ministre Michel Barnier.
- Il y en a un qui dramatise, Michel Barnier, il y a l'autre qui brandit ses lignes rouges pour essayer de se justifier l'un et l'autre.
- Michel Barnier a peur de la censure du Rassemblement National et Marine Le Pen hésite à brandir la censure, c'est un peu ça non ? Oui, alors il faut considérer qu'effectivement Michel Barnier a fait beaucoup de concessions hier, il a fait quelques concessions.
- Alors vous l'avez dit les périls, si on fait la liste des périls, ce qui menace au fond, Michel Barnier a fait quelques concessions, il a fait quelques concessions, Michel Barnier c'est la censure, la chute du gouvernement, la possible crise financière.
- Ce soir on attend le verdict de la troisième agence de notation, Standard & Poor's.
- La crise politique qui remplacerait Michel Barnier, on se demandait il y a une semaine, est-ce qu'il sera là encore à Noël, il peut peut-être ne plus être là dès la semaine prochaine.
- Crise de régime, quand on entend certains aussi modérés, par exemple que Jean-François Copé, d'évoquer l'inévitable démission d'Emmanuel Macron.
- Il faut bien qu'il existe.
- Il faut bien sortir de la crise, mais il le dit quand même.
- Il faut bien qu'il existe Copé.
- Ah vous êtes méchant, c'est ça qui est terrible avec vous.
- Donc tout ça mérite effectivement sans doute quelques concessions.
- Alors c'est vrai, Michel Barnier pensait peut-être comme d'autres, je vous regarde fixement en disant ça, que jamais Marine Le Pen ne franchirait le pas de la censure, en tout cas aussi vite, c'est-à-dire ne joindrait ses voix à celles de la gauche.
- Pourquoi ? Parce que Marine Le Pen, on le sait, joue toujours la respectabilité à répéter pendant des semaines, qu'elle n'aggraverait pas la crise politique.
- Alors aujourd'hui, virage effectivement du Rassemblement National, qui évoque la colère de son électorat, un électorat bien entendu déçu par les législatives, ils ne s'en sont pas remis, qui espéraient de vraies mesures en faveur du pouvoir d'achat, qui sont mécontents du budget, qui sont très largement, les enquêtes-opinions le disent d'ailleurs, favorables effectivement à la censure.
- J'ajoute, même si elle le nie, l'impact du réquisitoire au procès, qui vise les assistants parlementaires.
- Alors Michel Barnier, oui, il fait des gestes, des concessions, il est bien obligé de le faire.
- Il a fait des concessions sur l'électricité, il a fait des concessions sur la proportionnelle, il a fait des concessions sur l'AME.
- Alors réduit le panier comme le veut effectivement Marine Le Pen, et vous avez remarqué que personne ne l'encourage beaucoup du côté du bloc central.
- Moi j'ai...
Transcription générée par IA