Retranscription des premières minutes du podcast :
- Parlons précisément avec Elisabeth Lévy, bonjour Elisabeth, bonjour à tous, c'est la journée des dupes qui commence, si j'ai bien compris le Rassemblement National censurera évidemment ce gouvernement, c'est ce qu'a dit Jordan Bardella ce matin, remarquez d'ici 15h, il peut encore se passer beaucoup de choses, tant que c'est pas fait, c'est pas fait, nous sommes quand même de vieux, pas vous, vous êtes jeune journaliste, mais moi je suis un vieux journaliste, j'en ai tellement vu, moi j'attends de voir, parce que si vous voulez il y a aussi du grand théâtre dans tout ça, et c'est ça d'ailleurs, c'est pour ça que toutes les rédactions sont sur le pied de guerre, parce que ça c'est la Florence des Médicis, vous savez là, et puis les journalistes adorent ça, bah écoutez, il y a quand même, oui je vous dis, et donc Marine Le Pen doit savourer sa revanche, parce que quand même, c'est elle qui, à la fin de la journée, je sais pas à quelle heure, enlèvera ou baissera son pouce, alors je ne sais pas, en fait, on verra, franchement Jean-Jacques, ne faisons pas trop de plans sur la comète si tard, parce que bon, bien sûr, je suppose qu'il y aura le 49.3, mais effectivement, on l'a entendu, tout le monde, Jordan Bardella vient de le dire, hier soir c'était en off, tout le monde au RN dit, on va y aller, mais moi, comme vous venez de le dire, le supplice chinois va durer jusqu'au bout, le supplice breton peut-être, faut-il dire, alors ce week-end, il y a beaucoup de gens, vous savez, des grandes consciences économiques de la France, je le dis ça sans ironie d'ailleurs, Agnès Verdier-Molinier, Nicolas Baverez, et puis il y a eu aussi l'excellent Vincent Trémolet de Villers dans le Figaro, avec un éditorial intitulé La Nièvre des Fous, bref, tous ces gens criaient au feu et au fou, et dénoncent une classe politique obsédée par ses calculs présidentiels, plutôt que par l'avenir du pays.
- C'est ce que je disais il y a quelques minutes, obsédée par la présidentielle de 2020.
- Obsédée, les mains mélangeant, Le Pen, Wauquiez, Attal, obsédée par ça.
- Mais ce qui est marrant, c'est qu'ils sont d'ailleurs prêts à tuer l'institution présidentielle en poussant, parce que ceux qui réclament la démission du président, ce qui pour moi est scandaleux et stupide, mais s'ils font ça, ils tuent l'institution pour laquelle ils se battent, mais enfin bon, on n'en est pas encore là, ce qui est sûr, c'est que la chute du gouvernement de Michel Barnier conduirait sans doute à l'inspectabilité politique, à l'inconnu financier, parce qu'on n'a pas de solution.
- C'est une question de rechange et Marine Le Pen ne sait pas ce qu'elle fera le jour d'après, en vrai.
- Donc le Rassemblement National prend un risque, être considéré comme responsable du chaos ? Alors d'abord, le risque, ce n'est pas vraiment le chaos au sens où...
Transcription générée par IA