Retranscription des premières minutes du podcast :
- Françoise de Goa. Bonjour, mon cher Jean-Jacques.
- Ça va, Françoise ? Oui, oui.
- Marine Le Pen votera une censure de LFI. Un texte dans lequel elle est insultée, c'est quand même extraordinaire.
- C'est un grand classique, en fait. D'accord. Vous êtes insultée dans un texte et vous allez voter ce texte.
- Je vous le dis, c'est un grand classique. Ça veut dire que vous n'avez jamais vu les motions de censure, en fait.
- Vous aussi, vous les avez vues. Mais je sais que c'est un point presque sentimental. Je vois fleurir ça sur Twitter.
- Mais la réalité, c'est quel est le but ? Le seul but pour Marine Le Pen, c'est d'avoir un instrument pour descendre le gouvernement.
- Et c'est pas sentimental. Non, non, on va y revenir. C'est pas le gouvernement la cible de Marine Le Pen.
- Alors on y va. Allez-y. On va y revenir. Mais bon, elle va voter cette motion de censure.
- Ce soir, Michel Barnier était à la télévision sur TF1 et France 2. Je ne sais pas ce qu'il va dire.
- Mais à mon avis, il va charger Marine Le Pen.
- C'est évident. Pourquoi ? Parce que hier, écoutez, Jean-Jacques, vous avez 100% raison.
- Si je suis Michel Barnier, ce soir, je ne vais pas faire le petit garçon dans les deux plus grands journaux de France.
- Je vais taper. Parce qu'hier, elle a franchi le Rubicon. Et on peut se demander pourquoi est-ce qu'il peut taper Michel Barnier quand on l'entendait hier à la tribune de l'Assemblée avec sa diatribe, si cette décision, en fait, elle n'est pas prise depuis très longtemps, depuis le jour où les réquisitions sont tombées et où Marine Le Pen a compris que sa mort politique symbolise bien sûr arrivait probablement en mars et qu'il fallait absolument créer une crise qui la protège.
- C'était la seule issue pour s'en sortir. Autrement dit, accélérer le calendrier, chercher une présidentielle anticipée.
- Elle votera donc cette censure après l'avoir annoncée le matin avec Jordan Bardella, puis avoir donné le sentiment à Michel Barnier qu'elle pouvait négocier lorsqu'il annonce... Coup de fil entre les deux.
- Oui, coup de fil entre les deux. Lorsqu'il annonce le déremboursement, la fin du déremboursement des médicaments au moins pour 2025, il part sauter sans parachute, lui, en déclenchant le 49.3 avec peu d'assurance du RN. Et Marine Le Pen sort et lui dit « Le continuez pas ».
- En fait, la journée d'hier, ça a été une journée de dupe. Elle a mis Michel Barnier à genoux. Elle l'a roulé littéralement, en fait, dans la farine.
- Lui, qu'elle soutenait comme la corde de soutien de pendu. Hier, elle a coupé la corde. Mais mon intuition, c'est quand même que cette décision a été prise depuis longtemps. Et que le pendu remue encore, si je puis dire. Le pendu va se rebiffer ce soir, à mon avis.
- Oui, après... Enfin, nous verrons.
- Vous pouvez casser la vaisselle. Parce qu'en fait, c'est pas Michel Barnier... L'idée,...
Transcription générée par IA