Retranscription des premières minutes du podcast :
- Il est 7h48, avec vous Jean-François Aquili, d'ailleurs revenons sur cette situation politique, donc sauf coup de théâtre de dernière minute, mais en politique tout est possible, on ne sait pas ce qui peut se passer dans la journée.
- Jean-François Aquili, Michel Barnier sera censuré, son gouvernement sera censuré, malgré tout il aura tenté de convaincre jusqu'au bout hier soir sur France 2 et TF1.
- Oui mais Jean-Jacques, y croyait-il vraiment Michel Barnier ? Alors c'était le temps fort de son interview, il a tenté un coup, il a interpellé les 11 millions d'électeurs de Marine Le Pen en brondissant ce qu'il a appelé la motion de censure de M. Mélenchon et de l'extrême gauche.
- Le texte, vous savez, qui accuse le Premier ministre d'avoir cédé aux plus viles obsessions de l'extrême droite, le message de Michel Barnier, la tentative, c'était, chers électeurs du RN, est-ce que vos députés peuvent signer une chose pareille ? Ou vous, Joanne, c'est vous ? On le revoit à celle des Insoumis, ça n'a pas marché, il n'a pas eu le temps de poser un peu ses arguments, il a fermé la porte aux demandes, vous savez, notamment de Marine Le Pen, sur la non-indexation des penses qu'on aurait faite au 1er janvier.
- Oui, il a dit oui à beaucoup de demandes, il a fermé la porte à la dernière demande de Marine Le Pen et de la gauche d'ailleurs.
- Oui, c'est 3 milliards à peu près, c'est 3 milliards le renoncement.
- Bon, donc ça c'est fini, plus de marchandage, c'est son mot d'ailleurs.
- Alors pour le reste, je n'ai pas tout bien fait, c'est ce qu'il a dit, Michel Barnier, il n'a eu que 3 mois, ce qui est vrai, ce qui est vrai, il n'a eu que 3 mois.
- pour monter ce budget, bref, son destin personnel, ce n'est pas une question de survie politique.
- Pour moi, sous-entendu, je commence un peu à en avoir marre, c'est ce qu'on entendait un peu en creux.
- Les doureurs, les voitures officielles, je m'en fous.
- Je m'en fous, il a dit, je m'en fous, je cite, je m'en fous.
- C'est assez surprenant d'ailleurs, ça traduit une forme de ras-le-bol.
- De ce Premier ministre old-fashioned, vintage, qui tout à coup, je m'en fous.
- C'est presque du haute-diarre, c'est je m'en fous.
- Et puis il y a eu la mise en garde, le pays connaît des troubles, les turbulences, les tensions, l'injustice.
- C'est le même Michel Barnier qui, à l'Assemblée, avait dit « La censure rendra tout plus difficile et plus grave ».
- C'est son message, ça.
- Et il faut le croire.
- Les oppositions, vous savez, contestent les prédictions, selon lesquelles ne pas voter le budget, nous en parlions à l'instant, s'est allé vers de grandes difficultés économiques et sociales.
- Vous savez, on ne va pas revenir sur les arguments, 380 000 foyers qui vont entrer dans l'impôt, 17 millions de foyers qui verront leurs impôts augmenter, c'est de la mécanique, c'est l'OFCE qui dit...
Transcription générée par IA