Retranscription des premières minutes du podcast :
- Vous êtes sur Sud Radio avec Arlette Chabot. Arlette, bonjour d'abord, Arlette. Bonjour à tous. Bonjour Jean-Jacques.
- Dites-moi... J'ai regardé Emmanuel Macron comme vous hier soir. À aucun moment... J'aurais aimé qu'il dise comme De Gaulle « Je vous ai compris ».
- Non mais c'est vrai ! Oui. Il a entendu en tout cas les oppositions. Parce que moi, hier, celui qui m'est apparu, c'est un peu...
- Vous savez, j'ai pensé à l'image... La photo diffusée par l'Élysée il y a quelques semaines. On voyait le bras du président.
- Vous savez, il y avait le gant de boxe sur la main. Et puis le biceps qui apparaissait, c'est-à-dire l'homme qui combat.
- C'était le boxeur qui était là hier soir et qui donnait des coups, le président de la République, qui visait bien entendu les extrêmes, le Rassemblement national. Et les filles unies dans la motion de censure pour renverser Michel Barnier avec un seul point commun, dit-il, la volonté de créer le désordre ou le chaos. Ça, c'est pour les extrêmes. Deuxième visée, elle est complice.
- De cette opération, c'est-à-dire ceux qui gouvernaient autrefois. On a compris les socialistes. Il y en a un qui était particulièrement dans les lignes de tir du président, si j'ose dire, François Hollande, bien entendu. Voilà. Vous même, vous me soupirez. Et puis le principal message du boxeur, effectivement, du président de la République, Emmanuel Macron, c'était de montrer que certes, il n'est pas dans les cordes et qu'il est là jusqu'à la fin de son mandat. Il l'exercera et il reste 30 mois.
- C'était ça, le message principal hier soir qu'il fallait retenir et qu'il faut retenir ce matin du chef de l'État.
- Parce que s'il avait annoncé un nom de gouvernement, le nom d'un nouveau Premier ministre, on aurait oublié ce message.
- On oublie ce discours, bien entendu. En plus, il ne l'a pas. Mais de toute façon, en communication, le président parle. On commente le message du président.
- Et ensuite, on s'intéresse effectivement à un Premier ministre qu'il n'a peut-être pas encore aujourd'hui choisi. Il reçoit...
- Alors quand ? Il reçoit, j'ai vu.
- Voilà. Il avait dit qu'il ne procéderait pas à des consultations comme il l'avait fait l'été dernier ou à la rentrée. Eh ben non. Finalement, il écoute.
- Il va consulter. D'ailleurs, pouvait-il refuser ? Puisque les partis le lui demandaient.
- Alors il consulte quand même des socialistes jusqu'au LR. Ça veut dire qu'il est peut-être en train de composer une nouvelle... Enfin pas nouvelle majorité, mais une coalition.
- C'est surtout le gouvernement d'intérêt général. C'est ça qu'il propose.
- Ça veut rien dire. C'est un gouvernement d'intérêt général. Un gouvernement est toujours pour l'intérêt général.
- Oui. Alors intérêt général, quand même, on précise. Ça veut pas dire union nationale, unité nationale. C'est-à-dire ceux qui se disent, en gros, qu'ils pensent au général de Gaulle, la libération des communistes au gaulliste ensemble pour redresser la France. Ça, c'est un rêve. C'est pas possible.
- Parce que dans son gouvernement...
Transcription générée par IA