Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les 7h48, bien, nous changeons complètement de monde.
- Là, c'est un monde remarqué, aussi secret, hein ? Merci Olivier Masse. Aussi secret, Arlette Chabot.
- Il y a eu des connexions entre le régime syrien et certains responsables français.
- Ah oui, ça, d'ailleurs, c'est honteux.
- Voilà, parenthèse.
- Oui, aujourd'hui, chacun veut se laver de tous ces errements passés.
- Dites-moi, Arlette, nous allons enfin connaître le nom du Premier ministre ou pas ? Il paraît.
- Non, mais je...
- Aujourd'hui, sans doute.
- Ce matin, communiqué, nous dit-on, c'est ça ? Ce matin, sans doute, en fin de matinée, au plus tôt, évidemment.
- Alors, pourquoi ça traîne ? C'est ça que vous allez me demander.
- Oui, qu'est-ce qui bloque ? Qu'est-ce qui bloque ? Moi, je dis qu'il y a des raisons politiques, bien entendu.
- Le choix est compliqué.
- Si l'objectif est de détacher des socialistes du nouveau Front populaire, pour élargir le socle de gouvernement, le président est-il prêt à aller jusqu'à confier, par exemple, Matignon, à un responsable du PS ? Bah, sûrement pas.
- C'est la raison pour laquelle il cherche quelqu'un qui est issu de la gauche.
- Et on repart, vous savez, sur les spéculations, évidemment, autour de Bernard Cazeneuve.
- Mais il y a d'autres noms qui circulent.
- Pierre Moscovici, actuel président de la Cour des comptes.
- Pourquoi pas ? Mais dans ce cas, s'il se rapproche de la gauche, ne risque-t-il pas de perdre cette alliance conclue avec la droite, sachant qu'il veut que Bruno Retailleau reste au ministère de l'Intérieur, tandis que Laurent Wauquiez, lui, ne souhaite peut-être pas continuer à participer au gouvernement ? Enfin, l'homme clé, l'homme central, est-il toujours François Bayrou, capable de négocier un accord minimal, avec, par exemple, effectivement, ces socialistes, pour gouverner un accord minimaliste, je dirais même, mais qui inclurait pas de 49.3 et donc pas de motion de censure ? Ça, ce sont des raisons politiques.
- Ce n'est pas simple.
- Et puis, j'ajoute quand même des raisons psychologiques, bien entendu.
- Emmanuel Macron, franchement, a-t-il envie de se retrouver face à François Bayrou ? C'est l'homme qui l'a aidé à être élu en 2017.
- Un rapport compliqué.
- Père-fils, le père peut-il être le premier ministre du fils, si je puis m'exprimer.
- A-t-il envie d'un ex-socialiste, un ex-ministre hollandais, qui le ramènerait à la période François Hollande, qu'il veut absolument oublier ? Ce n'est pas du tout évident.
- Il préférait sans doute un premier ministre de confort.
- C'est la raison pour laquelle on parle toujours, par exemple, de Sébastien Lecornu ou même de Roland Lescure.
- Personne ne le connaissait jusqu'à il était ministre de l'Industrie.
- Je crois que c'est un peu écarté.
- C'est écarté, mais c'était sérieusement envisagé.
- Oui, c'était sérieusement envisagé.
- Difficile choix, lourdes conséquences.
- Pour Emmanuel Macron lui-même.
- Oui, alors ce n'est pas la première fois qu'il nous fait le coup de changer d'avis à la dernière minute.
- Tout le monde se souvient de l'épisode Catherine Vautrin, choisie, nommée, engagée dans la succession, qui vient de la droite, écartée...
Transcription générée par IA