Retranscription des premières minutes du podcast :
- Jean-François Aquili, bonjour Jean-François, bonjour Jean-Jacques, vous avez entendu cet appel, c'est important, c'est important ce qu'il dit au Sud Radio ce matin, parce que c'est rare, c'est exceptionnel ce que j'ai entendu là.
- Et il a raison, Cyril Sabanier, il parle de compromis et les politiques, et on le voit chaque jour, tous les jours, parlent de compromissions dès qu'on leur demande de travailler ensemble.
- Oui, tout de suite, tout de suite. Dites-moi François Bayrou, que se passe-t-il au sommet de l'État ? Voilà, Emmanuel Macron et François Bayrou qui se sont vus à deux reprises hier pour parler de la formation de nouveaux gouvernements, sur fond de polémiques autour de Mayotte ravagée par le second Chido, l'après-Barnier s'annonce compliquée, ça démarre doucement et même mal.
- Oui, c'est à se demander, Jean-Jacques, s'il n'y a pas un nouveau sport national à roue sur le Bayrou, épinglé hier à l'Assemblée Nationale pour être allé en Falcon, à Pau, sa ville, pour assister au Conseil Municipal, ça y est, c'est devenu la nouvelle critique.
- Moi, je pense qu'il faut se déplacer, que les politiques se déplacent à vélo maintenant.
- Oui, c'est ça.
- Non, mais c'est vrai, pour aller à Pau, finalement.
- Il y a les deux, il y a l'avion et le fait d'être allé à Pau, au lieu de participer, vous savez, à la réunion de crise sur Mayotte, c'est Bruno Retailleau qui est allé sur Lille, et demain, c'est Emmanuel Macron qui s'y rend, François Bayrou ira, lui, entre les deux.
- Il l'a fait sans note. Qu'est-ce qu'il a fait sans note ? Il est allé aux questions au gouvernement.
- Il a répondu onze fois aux questions, lui seul, François Bayrou, comme pour, on va dire, de se laver de toute accusation.
- C'est Matignon qui a compté. Il a répondu onze fois, onze reprises.
- Il a fait une petite bourde au passage sur Mayotte.
- Il a fait une bourde au passage sur l'histoire de dire que le président, le Premier ministre, doivent être présents, on va dire, dans l'hexagone.
- C'est une bourde.
- Voilà, une fois que c'est souligné.
- Dites-moi, les explications passent mal, là.
- Oui, ça passe.
- Ça passe mal, parce qu'en fait, nous sommes dans le registre de l'émotion avec Mayotte.
- Et il faut répondre, c'est comme ça aujourd'hui, par une forme d'émotion.
- Voilà, c'est, certains diraient, la dictature de l'émotion.
- Mais c'est vrai.
- Nous sommes dans la dictature de l'émotion.
- Donc, aller dire, je participe à une réunion, je gère un distant, je suis au fait de ce qui s'y passe, ça ne suffit plus aujourd'hui aux yeux de l'opinion publique.
- Alors, que se disent, parce qu'ils se rencontrent souvent en ce moment, Emmanuel Macron et François Bayrou, que se disent-ils ? Où est-ce qu'on en est ? Vous avez vu l'emprunt ? De la formation.
- De l'architecture du gouvernement.
- Vous avez vu l'empressement de l'Elysée et de Matignon en même temps.
- J'en étais le témoin hier pour nous dire, ah, ça s'est bien passé.
-...
Transcription générée par IA