Retranscription des premières minutes du podcast :
- Françoise de Bois. Françoise.
- Ah je me souviens des voyages scolaires, pas vrai il est mort.
- J'ai des souvenirs là qui remontent.
- Moi à mon époque il y en avait peu évidemment, on voyageait peu.
- Mais tous mes enfants sont partis évidemment.
- On partait en bus, les parents étaient un peu effrayés par l'idée de laisser leurs enfants partir dans un bus.
- C'était à liberté je me souviens.
- Le coup de tonnerre avec la condamnation définitive de Nicolas Sarkozy.
- Alors trois ans de prison, la condamnation dont un an ferme et l'ancien président est donc placé sous bracelet électronique.
- C'est une première évidemment pour un président français.
- D'abord c'est une première une condamnation ferme pour corruption et trafic d'influence.
- Ça déjà c'est une première et c'est une première ô combien humiliante pour Nicolas Sarkozy qui est littéralement écroué à domicile en quelque sorte puisque c'est le principe du bracelet électronique.
- Il ne faut pas s'imaginer si vous nous écoutez que le bracelet électronique c'est une sorte de club.
- C'est un club med amélioré, c'est-à-dire c'est de la prison qui ne dit pas son nom.
- Non, non, quand vous êtes sous bracelet électronique, vous êtes emprisonné chez vous avec des horaires très contraignants.
- Généralement vous avez l'obligation d'être chez vous de 18h au minimum à 7h du matin.
- Ce n'est pas le club med, je vous le disais, vous êtes la majorité du temps à domicile et vous devez demander une autorisation pour des événements extérieurs, des conférences par exemple ou bien des signatures de livres.
- En ce qui concerne Nicolas Sarkozy, il devra donc demander l'autorisation.
- Au juge, au djab, c'est-à-dire au juge de l'application des peines.
- C'est une humiliation car même s'il s'y attendait, Nicolas Sarkozy, en fait personne n'est préparé à cette privation de liberté quand elle vous tombe dessus.
- Voyez, d'autant que le ciel s'assombrit encore plus pour lui puisque à partir du début janvier s'ouvre un procès encore plus lourd.
- Cette fois-ci pour le financement de sa campagne dans le volet libyen, la campagne de 2007.
- Et c'est un procès pour lequel il risque avec l'ensemble des chefs d'accusation, qui sont portés contre lui, jusqu'à dix ans de prison.
- Donc vous voyez, bracelet électronique, fin d'année et puis l'épreuve judiciaire qui recommence avec cette fois-ci la campagne de 2007.
- C'est donc un coup très dur pour l'ancien président.
- Il appréciera certainement ce matin les défenseurs qui dénoncent cette décision au nom de la violation des droits de la défense.
- Des défenseurs auxquels on a envie de répondre.
- Et d'ailleurs je répondrai, j'imagine, à Elisabeth Lévy tout à l'heure.
- Écoutez, bien sûr que peut-être ou pas violation, la Cour européenne des droits de l'homme le dira, puisque Nicolas Sarkozy se pourvoit devant cette Cour européenne.
- Oui, mais enfin, la Cour européenne n'efface pas le jugement.
- Écoutez, ça n'efface pas le jugement et puis simplement on a envie de dire, quand on est président de la République, qu'on a un devoir d'exemplarité.
- Surtout Nicolas Sarkozy, qui...
Transcription générée par IA