Retranscription des premières minutes du podcast :
- Oui, parce que je ne sais pas non plus s'il faut une loi spéciale. En tout cas, le Parlement va bientôt être en vacances.
- Oui. Mais ça, peut-être qu'il faudrait trouver une solution pour que les parlementaires...
- Oui. Il faut... On est dans l'urgence. ...ont tenu la situation. Oui, oui. En urgence absolue, oui. Absolument.
- Et pendant ce temps, on se débat les partis politiques. Non, franchement. Il arrivera un moment où les Français en auront assez, des partis politiques.
- Je crois que c'est déjà fait, non. Un peu, non. Un peu comme ça, oui. Vous ne croyez pas. C'est déjà fait, oui. Mais on en a assez de ces partis qui, chacun, tirent de son côté...
- Non, mais... Et François Bayrou, qui se démène tant bien que mal... Enfin pas très bien pour l'instant. Mais enfin, il se démène. Il n'y arrive pas. Il n'y arrive pas.
- Alors en tout cas... Et pourtant, il fait des propositions. Voilà. On peut s'interroger. On peut se demander si François Bayrou n'a pas été trop optimiste en imaginant que le choc de la censure allait effectivement conduire les partis dits de gouvernement à se montrer beaucoup plus constructifs.
- Oui. Bah c'est pas le cas. Il s'est dit aussi, lui, le centriste qui avait choisi François Hollande.
- On s'en souvient, en 2012, plutôt que Nicolas Sarkozy, que les socialistes, notamment, allaient se montrer un peu plus indulgents à son égard.
- Bah pour l'instant, effectivement, ça n'est pas le cas. On l'a vu hier. Toutes les discussions, d'ailleurs, qui se sont engagées à Matignon depuis le début de la semaine, eh bien n'ont pas permis de débloquer la situation. Alors oui, vous l'avez dit hier soir, après l'échec de la réunion à Matignon, il a fait d'autres propositions.
- François Bayrou, il a mis sur la table notamment des précisions sur la réforme des retraites qui pourraient être non pas suspendues, mais en tout cas bien rediscutées avec les partenaires sociaux et les partis politiques. Sans tabou, pour la première fois, il dit même qu'on pourrait trouver une autre possibilité que le report de l'âge de départ à 64 ans.
- Ça, c'est la première fois que quelqu'un ose le dire.
- C'est vrai. Il ose le dire.
- Macron est au loin. Peut-être qu'il n'a pas entendu.
- Mais je suis persuadé que les syndicats sont d'accord. Vous avez vu la lettre, la lettre des syndicats.
- Absolument. Les partenaires sociaux sont prêts à reprendre les discussions peut-être jusqu'à la fin de l'année.
- Mais reprenons les discussions.
- Don François Bayrou. Et puis deuxièmement aussi sur le 49.3, petite garantie, il serait réservé juste sur les textes budgétaires en cas de blocage.
- Alors pour l'instant, on verra si ça marche. Pour l'instant, ça ne marche pas.
- Ce matin, François Bayrou se retrouve dans la même situation que Michel Barnier. Eh bien il a pour gouverner un socle dit de soutien avec l'ex-majorité, c'est-à-dire les amis de Gabriel Attal et les Républicains. Ça, c'est le fait le plus important.
-...
Transcription générée par IA