Retranscription des premières minutes du podcast :
- Merci et bonne année. François, on a la chance, oui, c'est vrai. À 7h40, on a la chance d'avoir toujours de très bons invités.
- Et j'en suis très très heureux. La rentrée politique avec vous, François Debois. Premier conseil des ministres de l'année, c'est demain.
- Le Premier ministre sera là face à Emmanuel Macron. Un Emmanuel Macron isolé, isolé qui cherche un second souffle.
- Oui, alors il faudrait qu'il y ait déjà trouvé le premier. Et d'ailleurs, il faut lire entre les lignes dans ses voeux, mon cher Jean-Jacques.
- D'abord, pour la première fois depuis longtemps, figurez-vous qu'on ne s'est pas fait engueuler. Et ça, c'est quand même assez rare.
- Moi, j'ai trouvé, entre nous, j'ai trouvé que c'était les meilleurs voeux de Macron depuis 2017.
- Je suis d'accord avec vous. C'est les meilleurs voeux depuis ses 7 ans de présidence. Alors d'habitude, il vit du père.
- Alors les oppositions sont antirépublicaines, irresponsables. Là, rien, rien, rien, rien. C'est comme si le chef de l'État avait enfin compris.
- Ça, c'est finalement...
- On arrive à la sagesse à 47 ans, puisqu'il a eu 47 ans. Eh bien, c'est comme s'il avait compris qu'on n'attrape pas des mouches avec du vinaigre.
- Deuxième surprise, et là, je ne plaisante pas non plus, le mea culpa sur la dissolution.
- Parce que déjà, vous savez qu'on a assez de recul, vous et moi, pour savoir que les mea culpa, c'est rarissime en politique.
- Mais alors, dans la bouche d'Emmanuel Macron, ça n'existe pas. Alors j'ai bien entendu les gens qui disaient, oui, mais c'est un minima.
- C'est quand même un mea culpa. C'est quand même celui qui dit, bon, je me suis un peu planté dans la dissolution, mais ça va peut-être s'arranger. Alors pourquoi est-ce qu'il fait ça, Emmanuel Macron ? Parce que le roi est nu. Il est isolé à l'Élysée avec beaucoup de conseillers qui se sont fait la main.
- Ça part vraiment par charrette entière, puisque le pouvoir n'est plus là.
- Et puis, il y a des troupes à l'Assemblée nationale qui sont désormais plus atalistes, si je puis m'exprimer ainsi, que macronistes.
- C'est peut-être pour ça, d'ailleurs, qu'il a ressorti de la fameuse arme du référendum.
- Vous savez, sans dire référendum, en disant...
- Attention ! Il laisse entendre référendum, et derrière, vous avez l'Élysée qui fait tout le service.
- En expliquant que non, c'est peut-être des conventions citoyennes.
- Parce qu'au-delà de la difficulté, Jean-Jacques, on est d'accord, constitutionnelle, eh bien, on ne voit pas vraiment sur quoi pourrait porter ce référendum.
- Les retraites, ce serait un raz-de-marée pour l'invogation.
- Vous permettez que je fasse le référendum ? Mais c'est un leurre.
- Pourquoi c'est un leurre ? Parce que chacun veut sa question.
- Bien sûr, je suis d'accord avec vous.
- Et en sachant parfaitement que les retraites...
- Chaque parti politique veut sa question.
- Ce qui est certain, c'est que les retraites, il ne va pas se faire à Raqiri, Emmanuel Macron.
- Un raz-de-marée pour l'abrogation, qu'est-ce qu'il fait ?...
Transcription générée par IA