Retranscription des premières minutes du podcast :
- Chabot, parlons politique. On a fait un peu de politique avec Étienne Blanc. Continuons à parler politique.
- Aujourd'hui, Premier conseil des ministres, 8h30 tout à l'heure. Donc pas de ministre invité. Je voulais inviter un nouveau ministre ce matin, mais impossible.
- Surtout qu'il y a un petit déjeuner avant à Beauvau, chez Bruno Retailleau. Et ensuite, tout le monde traverse la rue à pied.
- Tout le monde... Ça, je trouve ça un peu ridicule. Tout ça, c'est traverser la rue à pied. C'est la tradition. C'est la tradition, Jean-Jacques.
- Bon, d'accord. Bon, Arlette Chabot. Donc Premier conseil des ministres. François Bayrou, là, ça y est, il est au pied du mur, si je puis dire.
- Son objectif, c'est de durer. Oui, son objectif, c'est de durer. D'abord, de commencer vraiment à travailler, parce qu'on peut pas dire que ce gouvernement, au fond, se soit vraiment pressé. 11 jours entre la nomination du gouvernement et le Premier conseil des ministres.
- Il faudra attendre le 14 janvier pour la déclaration de politique générale de François Bayrou. C'est important, parce que...
- Mais le député... Mais le député...
- Les députés sont absents. Ils sont pas là. Ils sont... Oui, c'est... Tout est lié. D'ailleurs, c'est invraisemblable. Ils ne reprennent le travail que le 14.
- Alors c'est important, cette déclaration de politique générale, parce que certains députés basculeront du côté de la censure ou pas. Donc c'est important.
- Et puis quand je dis que le gouvernement semble toujours un tout petit peu en retard, c'est très symbolique. C'est évidemment Mayotte, le départ tardif du Premier ministre, départ retardé encore de 24 heures à la dernière minute. Et puis cette fameuse loi d'urgence pour Mayotte, qui devait être étudiée aujourd'hui, symboliquement, Premier conseil, est décalée à mercredi prochain. Il prend son temps.
- Voilà. Alors en tout cas, il y en a un qui a bien compris vous venez d'en parler que le temps était compté et qu'il n'est pas en retard. C'est bien Gérald Darmanin, qui, lui, hyper actif, présent, déclaration, intention, objectif, parlant à tous les Français, parce qu'il a compris, oui, que le temps du gouvernement est peut-être compté, qu'il veut marquer, évidemment, très vite.
- Son passage au ministère de la Justice. Il faut quand même rappeler que la France a besoin aujourd'hui d'un vrai gouvernement. Si on regarde l'année 2024, il ne faut jamais oublier que la France n'a pas eu de gouvernement opérationnel pendant 130 jours cette année-là. Si vous ajoutez les périodes de réserve électorale, le gouvernement ne prend aucune décision.
- C'était vrai pendant la campagne des Européennes. Et puis ça a été vrai, évidemment, pour les législatives. Vous ajoutez aussi un gouvernement démissionnaire pendant 67 jours.
- Qui a expédié les affaires courantes. Celui de Gabriel Attal. Les délais pour la nomination de Michel Barnier, de François Bayrou. La composition des gouvernements.
- 130 jours d'absence. Ça, des conséquences. On le voit aujourd'hui. Le déficit budgétaire, on ne sera pas autour des 5%, mais plutôt des 5-5 pour...
Transcription générée par IA