Retranscription des premières minutes du podcast :
- Jean-François qui lit avec nous. Ça va, Jean-François ? Oui, très bien, merci.
- C'était passionnant, hein ? Oui, passionnant.
- Absolument passionnant. François Bayrou a-t-il réussi son grand oral ? On va pas lui donner une note, mais...
- Écoutez... Sur la forme, c'était pas terrible. Sur le fond, bon...
- C'est trou de souris, hein, c'est-à-dire faire en sorte que l'oral, la fameuse déclaration de politique générale, la DPG, se passe plutôt bien et qu'il n'y ait pas de censure à la sortie. On en est là, aujourd'hui.
- Vous savez, les politiques sont censés, quand même, nous faire regarder la ligne de l'horizon, nous faire rêver, parfois, dessiner...
- On n'a pas rêvé, quand même, là. Mais personne ne rêve depuis de longs mois.
- Non, personne ne rêve, oui, depuis de longs mois. Et aucun politique ne nous fait rêver.
- Non, non, non. Je vous le dis tout de suite, hein, que les choses soient très claires.
- Aucun. Et la question était éviter la censure. Donc nous sommes dans la technique pure.
- Et effectivement, les Insoumis ont besoin des voix du Rassemblement national.
- Ça, c'est la mécanique des choses, désormais. On ne parle plus de projet pour la France.
- On parle de censure ou pas censure. Marine Le Pen va attendre le budget.
- Donc Olivier Faure a dit hier soir sur TF1 « Le compte n'y est pas », mais le leader socialiste méfie de ses propres électeurs.
- On en est là. Donc tout le monde est dans une forme d'expectative, Jean-Jacques.
- Et effectivement, sur les retraites, notre François Bayrou, eh bien il s'est montré plutôt habile, puisqu'il a refourgué, passez-moi l'expression, la présidence.
- Pas tant de choses aux partenaires sociaux qui vont se mettre en conclave, ils vont discuter pendant 3 mois.
- Mais François Ombril de la CGC qui était avec nous ce matin trouvait ça bien, d'ailleurs, de récupérer le dossier.
- Oui, il trouve ça bien parce qu'il y a un espace de discussion pour les partenaires sociaux en question.
- Ils peuvent améliorer ce qui est, on va dire, amendable de l'actuelle réforme des retraites.
- Alors il y a cette mission flash que vous avez évoquée, Jean-Jacques Bourdin, de la Cour des comptes, qui est là pour promener le chien. Les chiffres sont disponibles. Nous savons à peu près de quoi il en retourne.
- Pas de sujet tabou, a dit François Bayrou. Mais si ça coince, on en revient à la réforme actuelle.
- En quoi il a réussi cette histoire ? C'est qu'au fond, il voulait calmer les socialistes en faisant mine de répondre à leurs exigences.
- Mais il n'a pas suspendu la réforme pour autant. Et il n'a pas humilié les Républicains en abrogeant la réforme.
- Donc tout le monde se tient un peu en l'air, dans l'expectative. On attend. Voilà.
- Il a fait du Beyrou. Il a fait du Beyrou. Mais il se faisait fort, quand même, de faire revenir les socialistes dans son socle commun.
- Pour l'instant, il n'a pas réussi. Non. Non, il n'a pas...
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