Retranscription des premières minutes du podcast :
- Oui, Olivier Barbeau. Il est bien, ce Barbeau, quand même. On le garde. Allez, va.
- Jeudi, jour de censure. Jeudi, jour de censure à l'Assemblée nationale. On commence à en avoir l'habitude.
- Oui. Alors à gauche, tous les regards se tournent vers l'EPS, parce que l'EPS, on le sait, est un tournant.
- Fera-t-il clavanier seul en ne votant pas la censure ? Réunion ce matin, je crois, non ? Réunion à midi, oui. Ou bien censurera-t-il, comme LFI, Les Verts ou le PC ? D'abord, il faut quand même dire que le Parti socialiste a gagné dans la séquence ses nouveaux gannons, quand même, de partis de gauche de gouvernement. Depuis combien d'années, Jean-Jacques, on n'avait pas vu des socialistes négociateurs, responsables, qui arrivaient à dépasser leur querelle de chapelle pour s'adresser directement et essayer de trouver des accords consultifs ? Moi, je vous le dis tout de suite, depuis 2012, arrivée de François Hollande à l'Élysée. Et malgré le mépris et les moqueries habituelles, parce que c'est le lot, quand même, de tous les premiers secrétaires du Parti socialiste, eh bien, finalement, celui qui a mené la danse, c'est quand même Olivier Faure, qui s'est révélé dans la séquence. Que j'attends toujours.
- Oui, bah, dites-lui. Non, non, je l'ai dit.
- Envoyez 10 SMS, il ne me répond pas. Ah bah, il faut répondre à Jean-Jacques Bourdon, sinon ça va chargler.
- Olivier Faure, en tout cas, c'est lui qui a mené la danse. Et c'est lui, justement, Jean-Jacques, qui donnera la position officielle du groupe socialiste cet après-midi à l'Assemblée. Et en fait, plus l'EPS, si vous voulez, retrouve des couleurs de partis de gouvernement, plus Jean-Luc Mélenchon mugit, glapit, vitupère. Alors maintenant, il en est à menacer les socialistes d'avoir un candidat insoumis d'un char si transcription pour tout socialiste qui ne votera pas la censure. Mais en réalité, vous savez, les hurlements de Jean-Luc Mélenchon quand vous discutez avec les députés socialistes, au fond, ça les fait sourire.
- Ils n'en peuvent plus, d'abord. Et puis, surtout, ce qu'ils disent, c'est que OK, on a besoin des voix de LFI.
- Mais LFI, s'il n'y a pas les voix du PS, ça reste à 17 députés, comme en 2017. Donc le PS a deux chemins aujourd'hui.
- Soit il vote la censure parce que le compte n'y est pas, parce qu'il n'y a pas eu la suspension de la réforme.
- Soit il vote la non-censure parce qu'il va jusqu'au bout de sa logique et il dit OK, on sera impitoyable.
- Oui, d'accord.
- Sur la prochaine censure, on sera impitoyable. Mais celle-là, on laisse encore agir pour la conférence sociale.
- Mais Françoise, de toute manière, le gouvernement Bayrou ne tombera pas puisque le RN ne votera pas la censure.
- C'est la gauche qui vole en éclat sous nos yeux, là, en ce moment ? Oui. Alors je pense moi-même, Jean-Jacques, avoir utilisé en 20 ans de journalisme politique à peu près 400 fois cette expression, la gauche qui vole en...
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