Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour. Si nous revenions en France pour la politique française, je voudrais que nous réfléchissions aux conséquences de ce qui s'est passé dans l'Isère.
- Je rappelle que dans l'Isère, première circonscription, il y avait un candidat du NFP. En fait, un candidat LFI soutenu par une grande partie du NFP, sauf Raphaël Glucksmann, qui sera mon invité d'ailleurs tout à l'heure de 8h30 à 9h. Eh bien ce candidat, Elias Loufauque, a été balayé.
- Balayé, le mot est peut-être un peu fort, mais il a été sévèrement battu par la candidate macroniste 65-35 dans cette circonscription qui était tenue par LFI.
- Alors évidemment, Jean-Luc Mélenchon a rejeté la faute sur les socialistes, sur Glucksmann. Le Parti socialiste n'est plus un partenaire de la France insoumise, a dit hier Jean-Luc Mélenchon.
- Est-ce que le NFP a signé son acte de décès ? Non, je vous réponds clairement.
- Clairement non. Et je vais vous expliquer en deux minutes pourquoi. D'abord, un rappel des derniers épisodes.
- Il y a celui que vous citez donc hier, où LFI en fait se comptait, en quelque sorte, puisque c'était quand même un candidat LFI soutenu par LFI et pas soutenu par l'intégralité du NFP.
- Donc aujourd'hui, les socialistes nous expliquent, vous voyez bien quand LFI va tout seul, hyper...
- C'est la catastrophe.
- Et donc il a bien... Les insoumis ont autant besoin de nous que nous deux.
- Et puis, on n'avait pas... On a vu ces derniers jours à l'Assemblée les insultes qui fusaient.
- Les députés PS décrivent un climat effrayant dans les travées et les couloirs de l'Assemblée.
- Ils se font en permanence insulter, traiter de collabos et autres qualificatifs sympathiques.
- Donc votre question est d'autant plus d'actualité que chacun semble préparer sa candidature présidentielle de manière autonome.
- D'un côté, vous avez Mélenchon qui envoie aux maires des demandes pour avoir leur parrainage.
- Et pour avoir déjà 500 parrainages sous le coude en cas de présidentielle anticipée ou d'ici 2027.
- Il en rêve, Jean-Luc Mélenchon. Il pousse à ça.
- Il ne s'en cache pas. Et de l'autre côté, vous avez des voix sociodémocrates.
- Vous avez cité Raphaël Glucksmann. Il y a aussi François Hollande qui dit qu'il faut qu'il y ait une candidature commune des sociodémocrates et qu'on se rassemble tous dans un pôle qui présentera un seul candidat.
- Oui, François Hollande qui appelait hier Bernard Cazeneuve et Raphaël Glucksmann à venir au PS afin d'en faire un grand parti réunissant la gauche de gouvernement.
- Donc je reviens à ma question. Les uns et les autres se comptent en vue de la présidentielle.
- Ça veut dire que l'union de la gauche, elle est bien morte.
- Je ne crois pas parce que ce qui se joue, ce qui se joue, c'est que ça n'est pas un divorce.
- Et ce, pour une raison très simple.
- C'est que chacun de ces deux pôles qui sont en train de se constituer en vue de la présidentielle, c'est pertinemment que la division de la gauche les conduira tous...
Transcription générée par IA