Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour. Arlette Chabot, Bruno Bonnel, vous avez entendu ? C'est optimiste. C'est optimiste.
- Pour une fois qu'on a un discours optimiste, c'est assez rare. Oui, ça fait du bien, parce qu'en ce moment, tout est très très très pessimiste.
- Parce que oui, mais la politique aussi, hein. Oh là là... C'est lié à ça. On parle de retour vers le futur.
- Oui, j'y viens. Quand je pense que maintenant... Ça fait pas rêver. On nous dit que deux des prochains candidats potentiels à président de la République seront Jean-Luc Mélenchon et François Hollande, franchement, ça ne nous fait pas rêver, Arlette.
- C'est pas impossible. Pourquoi ? Parce qu'on voit bien que François Hollande a retrouvé un statut d'acteur plutôt que de commentateur.
- Certains n'avaient peut-être pas remarqué qu'il avait été élu député.
- sous le label Nouveau Front Populaire en juillet dernier, qu'il prend beaucoup de place au sein du groupe socialiste aujourd'hui, parce que notamment, il a plaidé pour que les socialistes ne votent pas la motion de censure.
- Alors plaidoirie à l'intérieur du groupe et aussi contact personnel avec François Bayrou pour qu'il fasse des concessions afin effectivement de permettre aux socialistes de se détacher des insoumis. Voilà.
- Il y a un lien personnel entre François Bayrou et François Hollande.
- Plutôt positif. On va se rappeler qu'en 2012, François Bayrou avait appelé à voter en faveur de François Hollande et pas en faveur de Nicolas Sarkozy.
- Il y a, allez, d'amitié ou en tout cas souvenirs agréables. En revanche, il n'y a que des souvenirs désagréables avec Jean-Luc Mélenchon.
- Et ça nous ramène effectivement à ce qu'on imagine demain un nouveau duel. C'est une bataille qui remonte à 40 ans.
- Retour vers le futur. Allez, on regarde les archives. Mais oui, il faut regarder un peu. Allez, Jean-Jacques.
- On a besoin d'autre chose, quand même.
- Il faut se souvenir quand même de cette hostilité entre celui qui, trotskiste, avait rejoint le Parti socialiste, tandis que le social-démocrate François Hollande était jeune conseiller du président Mitterrand à l'Élysée en 97. Il s'était affronté pour prendre la succession au Parti socialiste de Lionel Jospin.
- C'est vrai. Eh oui, 1997. Et puis on revient... On est en 2024. Oui. Eh bien 2012 aussi, ils étaient... 28 ans.
- Ensemble, en 2012, candidat à l'élection présidentielle, c'est François Hollande qui a gagné.
- Et ensuite, la suite, on la connaît, c'est-à-dire...
- Moi, je ne veux pas revoir le face-à-face Mélenchon-Hollande, je vous le dis tout de suite.
- Non, mais je m'engage.
- Attendez.
- Non, mais pour la France, il faut regarder devant, quand même.
- Oui, mais en tout cas, c'est assez bien parti.
- C'est-à-dire que dans la tête de François Hollande, il y a sans doute l'idée d'incarner la gauche responsable, peut-être, en 2027, face à Jean-Luc Mélenchon, qui incarnera encore une fois la gauche radicale.
- C'est sûr, c'est que Mélenchon veut être candidat.
- Si j'ai bien compris, un président battu en France n'est jamais battu.
- Un président battu en France n'est jamais vaincu.
-...
Transcription générée par IA