Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour. Bonjour, Jean-Jacques.
- Jean-François, vous avez un sentiment de quoi, ce matin ? Un sentiment de bien-être ? Un sentiment de je-ne-sais-pas-loi ? Non, un sentiment d'être bien réveillé. Un sentiment d'être bien réveillé, en fait.
- Parce qu'on a beaucoup de sentiments. Les Français... C'est vrai. Non, mais maintenant, dans ce pays, nous débattons sur le sentiment, sur... Nous créons une polémique. Les politiciens, les responsables politiques créent une polémique parce que François Bayrou a déclaré...
- Alors je vais être précis. Il a parlé de quoi ? Il a parlé de sentiment de submersion. Voilà ce qu'il a dit.
- « La France approche d'un sentiment de submersion migratoire. Dès l'instant que vous avez le sentiment de submersion, de ne plus reconnaître votre pays, les modes de vie ou la culture, vous avez rejet. » Mais est-ce qu'il a tort ou pas de dire cela ? Moi, je vois pas en quoi... C'est choquant, mais bon, chacun... Il dit des choses qu'une majorité de Français... C'est un sentiment. Ressent. Ressent. Est-ce que c'est réel ? Oui, pour ceux qui sont confrontés en certains lieux de France.
- C'est comme le sentiment d'insécurité. Il y a parfois une insécurité. Et oui, elle est réelle. Oui, il y a une insécurité.
- Et puis le fait de ressentir et de craindre une situation n'est pas non plus illégitime. On a le droit d'avoir un ressenti, un sentiment de quelque chose. Voilà.
- Bon. Alors le problème, c'est que ça provoque remous. Beaucoup de remous, et notamment chez les socialistes.
- Ça provoque risque de... On parle de ça, de censure. C'est le retour, puisque les socialistes s'étaient engagés sur une forme de non-censure.
- Nous sommes dans la mécanique gouvernementale et dans la mécanique des choses, de cette histoire qui n'en finit pas de ne jamais vraiment démarrer.
- Alors cette submersion... Ça date de lundi. De lundi soir. Sur l'interview sur la chaîne LCI. Cette submersion dans la bouche du Premier ministre va trop loin pour la gauche, mais pas assez loin pour une partie de la droite, puisque certains estiment que ce n'est pas un sentiment, mais c'est une réalité.
- Alors je rappelle qu'il avait développé la même idée. Mais oui. La même idée. C'était lors de la DPG, la déclaration de politique générale. On en avait parlé ici.
- Les mêmes mots. Les mêmes mots. Il avait dit... Alors presque les mêmes mots. Il avait dit que cette immigration est une question de proportion.
- Une famille étrangère, grosso modo, dans un village pyrénéen ou sévenol... Ou sévenol. Il avait raison. Il avait raison de penser au sévenol.
- Grosso modo, c'est très bien. C'est de la générosité. Mais s'il y en a 30 en même temps... Ah non, ça ne marche plus. Donc c'est une famille, ça va. 30, bonjour, les dégâts.
- Il avait dit il y a deux semaines... Et le Parti socialiste, Jean-Jacques, n'avait pas claqué la porte à ce moment-là.
- Mais il avait dit que c'était exactement ce qui se passe à Mayotte....
Transcription générée par IA