Retranscription des premières minutes du podcast :
- Chabot, bonjour. Arlette. Bonjour, Jean-Jacques. Et bonjour à vous tous.
- Mais où en est-on de cette CMP ? Ça va reprendre pour ce budget. Ça va reprendre tout à l'heure à 8h30, je crois.
- Oui, oui, oui. Bientôt, la deuxième partie de la discussion. Ça choque sur quoi ? Pour l'instant, hier, ils se sont mis d'accord sur les recettes. Maintenant, il faut parler des dépenses.
- Et évidemment, deuxième partie, c'est difficile. On saura dans la journée s'il y a un accord ou pas.
- Mais de toute façon, le suspense ne sera pas terminé. Et c'est ça, l'histoire. On a l'impression, avec ce budget, de vivre un jour sans fin.
- On remonte le temps. C'est le 21 septembre, jour de la nomination du gouvernement de Michel Barnier, qu'on a commencé à parler de la difficulté à construire un budget. Bruno Le Maire venait de partir, laissant sur la table une excuse de budget de ce gouvernement de Gabriel Attal. 4 décembre, la chute du gouvernement de Michel Barnier.
- Motion de censure sur le projet de financement de la Sécurité sociale. Séquence suivante, arrivée de François Bayrou.
- Il commence à monter son Himalaya avec les mêmes contraintes politiques. On le sait. Ne pas fâcher le bloc central.
- Ne pas mettre de mauvaise humeur les Républicains qui viennent de perdre leur Premier ministre.
- Échapper à la menace de la censure du RN. Toujours possible à la dernière minute. Et c'est là que François Bayrou cherche effectivement un pacte de non-censure avec les socialistes.
- Les socialistes, premier succès. On sait qu'il franchit l'étape de la censure post-déclaration de politique générale avec une liste de concessions importante. La liste publiée, recensée dans une lettre. Notamment les fameux 4000 postes d'enseignants qui ne seront pas supprimés. L'ouverture du conclave sur les retraites. Je ne vais pas vous refaire toute la liste.
- Bon. Et puis, les négociations continuent à Bercy. Et patatras, il y a la fameuse expression utilisée jeudi dernier par le Premier ministre. Oui, oui, oui. Effectivement, la submersion migratoire. Le sentiment de submersion.
- Le sentiment de submersion migratoire. Les négociations s'interrompent. Et alors, où allons-nous ? En tout cas, on va vers une crise s'il n'y a pas de budget.
- Je vous rappelle que mi-décembre, les partenaires sociaux, à l'exception de la CGT, avaient appelé en sort pour une première, vous vous souvenez ? Oui. Les politiques à faire preuve de sagesse et de sérénité. Aujourd'hui, on n'en est plus là. Vous avez entendu hier peut-être le président du MEDEF dire que les chefs d'entreprise qui partent ont raison. Et puis, on parle aujourd'hui de la remontée du chômage, d'une croissance revue à la baisse. Ça veut dire qu'il faudrait aller vite. Oui. Les entreprises qui partent, les chefs d'entreprise qui partent ont raison.
- Ça, je suis... C'est contestable, cette déclaration. C'est contestable. Il a osé le dire. J'aimerais d'ailleurs que les auditeurs réagissent.
- 0826, 300, 300. Est-ce que le président du MEDEF a raison de dire cela ? Moi, je...
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