Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour. Bonjour Chloé. Nous parlons de François Bayrou, si vous voulez bien.
- Pourquoi ? Parce qu'il fait la une de la tribune dimanche hier et il nous dit quoi ? Les Français ont besoin de stabilité. Il va utiliser le 49.3 cet après-midi.
- La semaine qui s'engage est cruciale pour lui.
- Alors, la grande question que tout le monde se pose, c'est censure ou pas censure ? Oui, après l'accord sur le budget en commission mixte paritaire, il a donc annoncé qu'il allait engager la responsabilité de son gouvernement.
- Ce qui veut dire que s'il n'y a pas une majorité de députés pour voter la censure, le budget sera considéré comme adopté.
- Et le Premier ministre dramatise, il souligne l'enjeu.
- Il dit qu'un pays comme le nôtre ne peut pas rester sans budget.
- Et puis ensuite, il se tourne vers le RN et le PS qui sont les deux partis qui agitent la censure et sur lesquels il y a encore une incertitude.
- Et François Bayrou nous dit que la concrétisation de ces menaces serait rejetée avec colère par les Français.
- Ces deux partis le savent.
- En fait, il prend un témoin à l'opinion publique.
- Il dit que les Français souhaitent une stabilité politique.
- Il veut contraindre ces oppositions à la responsabilité.
- Ça peut être efficace.
- Ça n'est pas certain.
- Pour mieux répondre à votre question, je vous dévoile un sondage qui a été réalisé par Opinion.
- Jeudi et vendredi, auprès de 2000 personnes.
- C'est un échantillon important.
- Et c'est vrai qu'une majorité de Français ne souhaitent pas la censure.
- On a 59% des Français qui sont interrogés qui ne souhaitent pas la censure.
- C'est trois points de moins qu'il y a 15 jours.
- Donc ça s'érode un peu, mais c'est quand même encore une majorité très nette.
- Mais, et il y a deux mais dans cette affaire, évidemment, ce qui est intéressant, c'est d'aller observer ce que disent les sympathisants RN et les sympathisants PS, puisque ce sont ces deux partis qui détiennent la clé.
- Alors, commençons avec le PS.
- Si l'on regarde votre sondage, qui est un sondage dont on n'a pas parlé, parce qu'il est resté secret.
- Parce qu'il est resté secret.
- Voilà, tout simplement, vous nous dévoilez ce matin, Chloé.
- Alors, si l'on regarde ce sondage, 62% des sympathisants PS ne souhaitent pas la censure.
- Là, c'est plié.
- Oui, mais sauf que dans le parti, il y a une division.
- Il y a même une fracture.
- Jusqu'à présent, vous aviez le groupe de députés à l'Assemblée qui était plutôt contre la censure.
- Alors, on va voir dans les heures qui viennent s'ils changent d'avis.
- Et vous aviez le parti, les cadres du parti, les militants du parti, qui là, est très nettement pour la censure.
- Et comme nous sommes dans une période de pré-congrès où le Premier secrétaire cherche à être réélu, il va calculer, évidemment, pour ne pas se mettre son parti à dos.
- Évidemment, qui est toujours silencieux.
- Que j'invite toujours Olivier...
Transcription générée par IA