Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour Jean-François, nous allons parler de quoi ? Nous parlons de François Bayrou, dites-moi, 2,49,3, pas de censure, il a réussi son coup, François Bayrou il va tenir ! J'ai envie de dire ce matin, avantage Bayrou, c'est comme si on assistait à un match de tennis, et vous avez entendu les mots du Premier ministre hier au perchoir à l'Assemblée Nationale, avant de dégainer son tout premier 49-3, il avait l'air très détendu François Bayrou, nous voici à l'heure de vérité a-t-il dit, nous voici même à la semaine de vérité et de responsabilité, il faut dire qu'il est fort du soutien des députés socialistes, auquel il a lâché la modique somme de 5 milliards d'euros de concessions, ça c'est le prix de la non-censure, alors il faut se rappeler quand même Jean-Jacques Bourdin, c'était le 10 octobre dernier, tout le monde a oublié, Michel Barnier, souvenez-vous, qui présentait un projet à 60%, 60 milliards d'euros d'économie de hausse d'impôts, qui avait des objectifs, un objectif double, ramener à 5% le déficit public en 2025, François Bayrou est déjà à 5,4%, il parlait également Michel Barnier de 3% en 2029, ça plus personne n'en parle, c'est terminé, parce que rassurez-vous, il y aura sans doute d'autres dérapages budgétaires, alors les 60 milliards de Barnier se sont transformés en 50 milliards, c'est extraordinaire, il faut faire des cadeaux, il faut faire des concessions, sinon ça ne passe pas au Parlement, sinon ça ne marche pas.
- On a 3 300 milliards de dettes et un budget passe ou ne passe pas à quoi ? À 3 milliards près ou à 5 milliards près ? On en est là, dans ce pays.
- Oui, c'est de la négociation de la haute couture pour que les uns et les autres ne perdent pas la face vis-à-vis des électeurs, vis-à-vis des électeurs, oui, mais enfin les Français veulent des mesures, ils ne veulent pas perdre la face ou ne pas perdre la face, c'est politique, ils veulent des mesures et pour l'instant...
- Ils veulent des mesures.
- Ils ont des motions de censure, hein, Jean-Jacques, c'est ça ? Oui, pour l'instant, pas de censure. Éric Coquerel, le président de la Commission des finances à l'Assemblée, dénonce un budget encore plus austéritaire et nocif que celui de Michel Barnier, évidemment.
- Non, puisque le budget a reculé depuis Michel Barnier, donc ça, c'est une certitude.
- Il dit n'importe quoi, là, Coquerel. Le gouvernement ne tombera pas pour autant, parce que donc, c'est ce qu'on a dit, parce que le PS ne votera pas demain les deux motions de défiance déposées par la France insoumise. C'est une rupture, rupture politique.
- Rupture politique. Les socialistes ont obtenu quand même des avancées, alors j'en citerai deux, hein, 4000 postes dans l'éducation nationale, l'abandon des trois jours de carence pour les fonctionnaires, ce sont les électeurs du PS, Jean-Jacques. Le PS s'adresse à ses électeurs, il essaie de reconquérir son périmètre. Alors il y a d'autres motions de défiance à...
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