Retranscription des premières minutes du podcast :
- Avec vous, Jean-François Aquili. Bonjour Jean-François.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Jean-François, le président de la République, très en retrait ces derniers temps, se relance avec cette initiative.
- Il a commencé par une interview télévisée hier soir, une vidéo publiée sur les réseaux sociaux qui a fait beaucoup parler.
- On l'a vu, on en a parlé tout à l'heure avec Benjamin. Il est à la pointe dans un domaine qu'il maîtrise.
- Oui, domaine qu'il maîtrise. Alors, on en a beaucoup parlé, 7 millions et demi de vues.
- Je sais bien qu'il y a des records à battre.
- Au bonheur, 13 millions.
- Ce qui est intéressant, c'est que ce message touche un public, on va dire quand même, qui n'est pas habituel pour Emmanuel Macron.
- Enfin, il l'est relativement, mais un public plus jeune, un public connecté.
- Donc, on va dire que la cible a été atteinte.
- Et c'est le deepfake, c'est-à-dire, on va dire, les extraits de vidéos qu'il a collectés sur lui-même.
- On a parlé de la chanteuse Angèle, d'une séquence d'OSS 117, de Voyage Voyage, de Désirless.
- Il se met en scène à travers ces deepfakes.
- L'autodérision.
- Il nous dit, voilà, c'est ça, bien joué, il fait de l'autodérision.
- Et ça fait mouche. C'est une arme redoutable, l'autodérision.
- Du coup, tout le monde écoute le message, Jean-Jacques.
- Oui, dites-moi, c'est sa façon de vouloir se remettre dans le jeu, lui qui est en retrait depuis sa dissolution ratée, avec une révolution qui déboule dans notre vie quotidienne.
- Absolument.
- Dans un domaine, je le répète, qu'il maîtrise.
- Et je me posais la question, quel est aujourd'hui le candidat à la présidence de la République qui maîtrise ce domaine de l'intelligence artificielle ? Il n'y en a pas.
- Oui, ils sont très peu nombreux, ils sont très peu à aborder la question.
- Vous savez, le problème de la politique dans ce pays, c'est qu'elle a le nez dans le guidon, de façon nécessaire.
- Il faut régler les problèmes, nous sommes d'accord.
- Et puis, il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale, les décisions sont difficiles à prendre.
- Et nous avons le nez dans le guidon, et nous ne voyons pas cette...
- Révolution qui arrive, elle est là, elle est déjà dans nos pattes, si je puis dire.
- Et la France a son mot à dire dans cette révolution.
- Oui, c'est une révolution industrielle qui n'a pas d'équivalent.
- C'est-à-dire qu'on avait connu, ça a été évoqué, l'imprimerie, entre autres.
- Mais il y a eu aussi le remplacement de l'homme par la machine.
- Vous savez, quand les robots sont arrivés sur les chaînes de montage automobiles, il y a eu de la casse en termes d'emploi.
- Là, c'est quelque chose d'exponentiel aujourd'hui.
- Donc, que se passe-t-il ? Il y a eu ce mot d'ordre qu'a lancé Emmanuel Macron à la presse, à la presse quotidienne régionale, c'était aussi ce week-end.
- Il dit, il nous faut accélérer.
- Et au fond, sans cela, nous serons à la traîne.
- C'est vrai que vous l'avez évoqué,...
Transcription générée par IA