Retranscription des premières minutes du podcast :
- On allait en parler avec vous Jean-François Aquili. Bonjour Jean-François.
- Bonjour Jean-Jacques. J'ai envie de paraphraser Jean Giraudoux. La guerre des chefs à LR n'aura pas lieu.
- En fait, elle est déjà en cours. Je ne sais pas ce que Jean-Noël lui fait, mais c'est déjà en cours.
- Je ne sais pas si je peux reprendre la parole, mais il faut vraiment autant que faire se peut l'éviter.
- Elle nous a fait tellement de mal, la guerre des chefs. Elle nous a tellement affaiblis, mis en difficulté, voire même décrédibilisé. À un moment où le mouvement, en tous les cas, notre participation au gouvernement, le mouvement est en train de reprendre un peu de fraîcheur, les rondelles ne font pas le printemps.
- Mais les résultats récents sont bons. Attention de ne pas fragiliser cette forme de renaissance qui existe.
- Bien. Alors, le comité stratégique de LR sera réuni aujourd'hui. Ça ne va pas être facile, dites-moi.
- Alors non, ça ne sera pas facile. Il faut rappeler que nous sommes dans...
- Dans un instant, Retailleau, survivant de l'ère Michel Baragné. Ça peut durer, cette affaire, jusqu'en 2027. Pourquoi pas ? Sa décision de s'emparer de LR n'a rien de surprenant. Qu'est-ce qu'il dit, d'ailleurs, Bruno Retailleau ? Qu'est-ce qu'il confie ? Il dit « Je vais m'appuyer sur les militants ». En réalité, son idée est de faire adhérer un maximum, faire revenir les militants chez LR. Alors, qu'est-ce qu'il déclarait également récemment ? C'était devant le centre de réflexion sur la sécurité intérieure piloté par l'avocat.
- Thibault de Montbrial. Qu'est-ce qu'il disait, Bruno Retailleau ? « J'ai choisi de tenir et d'agir.
- Si on se contente de l'eau tiède, des demi-mesures, nous n'y arriverons pas. Nous serons déclassés ».
- Eh bien, pendant ce temps, Jean-Jacques, sa popularité ne cesse de croître. Je vous citerai rapidement le dernier opinionnoué.
- Il est en tête tous azimuts, devant tous les autres leaders, devant Édouard Philippe notamment.
- Bien. Alors, nous sommes tout de même à deux ans d'élection présidentielle. D'accord, il est montant flèche.
- Mais l'opinion, c'est comme ça. Tout à coup, il y a un nouveau champion qui émerge.
- C'est maintenant cette offensive sur le parti.
- Parce que les choses se sont accélérées. Bruno Retailleau a répondu à l'appel de ceux qui ne veulent pas d'une mainmise de Laurent Wauquiez sur les Républicains.
- Ça se passe en interne. Ils ont dit au ministre de l'Intérieur « Il faut que tu sois candidat ».
- Laurent va transformer l'ELR, enfin les Républicains, en machine de guerre personnelle.
- Alors, le patron du groupe à l'Assemblée a réuni ses députés hier. Il leur a dit « C'est une trahison.
- Nous avions convenu un partage. À moi le parti, à Bruno le gouvernement ».
- Ce que Bruno Retailleau, d'ailleurs, nie au passage.
- Le comité stratégique que vous évoquez, Jean-Jacques, sera réuni aujourd'hui pour crever l'abcès.
- Souvenez-vous, il y a eu la guerre au Copé-Fillon, la COCOE. C'était un sacré feuilleton.
- Oui, ça on se souvient.
- La...
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