Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour Arlette, nous parlons de toute autre chose puisque Bruno Rotailleau sera à Grenoble tout à l'heure pour présenter son nouveau plan de soutien aux villes particulièrement touchées par le trafic de drogue.
- 25 villes qui sont choisies, des efforts considérables vont être conduits dans ces villes et parmi ces villes, Grenoble, une grenade a été jetée en Zimbabwe, on le sait, mercredi soir.
- Bruno Rotailleau doit s'entretenir avec Éric Piolle ce matin. Éric Piolle, le maire, très éloigné des positions du ministre de l'Intérieur.
- Oui, alors c'est le moins qu'on puisse dire, ce sera une visite à suivre, ce rendez-vous. Lorsque Gérald Darmanin était venu, Éric Piolle avait trouvé moyen d'être ailleurs ce jour-là.
- Là, ils doivent se voir aujourd'hui compte tenu de la situation et c'est vrai que Bruno Rotailleau et Éric Piolle ne sont pas du tout sur la même longueur d'ordre, si vous me permettez ce jeu de mots.
- Le ministre de l'Intérieur, on le sait, a construit rapidement sa popularité sur son discours extrêmement ferme. Éric Piolle, le maire de Grenoble, continue à dire que la gauche doit rester fidèle à ses fondamentaux.
- Les fondamentaux pour le maire de Grenoble, écologiste, c'est que la gauche ne doit pas céder, par exemple, sur les caméras de surveillance dont il limite le nombre.
- Il refuse aussi d'armer la police municipale, trop dangereux pour elle.
- Au contraire, ça lui permet évidemment d'être armé, de se défendre quand elle est attaquée.
- Éric Piolle estime que tous les ministres de l'Intérieur, depuis Nicolas Sarkozy, ont fait leur pub, leur com politique, grâce aux mesures qu'ils annoncent contre le trafic de drogue, mais qui n'ont produit aucun effet.
- Lui est favorable à d'autres dispositifs. C'est la légalisation encadrée du cannabis, notamment. Voilà une manière pour lui de sortir de l'affaire.
- Critiqué par la droite, on le sait.
- Il répondait hier dans une interview accordée à Libération.
- Je m'en fous, car quand il ne reste que des critiques sur la sécurité et la propreté dans une ville, ça veut dire qu'on a gagné sur d'autres batailles ailleurs, dans d'autres domaines.
- Voilà. Alors Retailleau arrive avec un nouveau plan d'aide à une ville qui est vraiment gangrénée, très gangrénée par le trafic de drogue, avec une vingtaine de fusillades quand même en 2024.
- Un règlement de compte entre trafiquants.
- Oui, à Grenoble. Et la gauche qui a toujours, Arlette, des difficultés à traiter les sujets d'insécurité.
- Pas toute la gauche. On se souvient de l'histoire. Vous savez, le sentiment d'insécurité développé.
- Oui, regardons à Montpellier, où c'est un maire de gauche qui est très ferme sur les questions de sécurité.
- Toute l'histoire, c'est vrai. Il y a Lionel Jospin, notamment, le sentiment d'insécurité. Mais il y a eu des ministres de l'Intérieur très fermes, c'est le moins qu'on puisse dire.
- Jean-Pierre Chevènement ou Manuel Valls, même s'ils ont été contestés et sont restés assez isolés pendant la durée de leur séjour.
- Et même l'ancien maire de Lyon.
- Et voilà.
- Bien sûr,...
Transcription générée par IA