Retranscription des premières minutes du podcast :
- Jean-François Achély, Jean-François, bonjour d'abord. Bonjour, Jean-Jacques.
- Vous venez d'entendre Bruno Allomare. Bon, on avait des problèmes de liaison. Ça m'énerve, d'ailleurs, ce problème de liaison.
- C'est insupportable, parce qu'on peut pas faire la radio comme on en vit, qu'elle soit. Mais on a compris le fond et le débat qui est ouvert.
- C'est un débat essentiel. Vous ne vous rendez pas compte. On est toujours en train de s'intéresser à notre quotidien, à juste raison.
- Mais là, le monde est en mouvement en ce moment. Intéressez-vous à la politique étrangère. C'est indispensable.
- C'est peut-être notre avenir, l'avenir de nos enfants qui est en jeu. Il faut se rendre compte de ça.
- C'est pas un hasard, cette réunion aujourd'hui à Paris, informelle. Vous vous rendez compte ? Même les Britanniques qui sont en dehors de l'UE viennent. Et vous vous rendez compte que vous avez Mélanie qui est là.
- Vous avez Scholz. Ils sont pas du même bord politique. Vous avez Pedro Sanchez qui est un socialiste.
- Et Mélanie qui dit...
- Ils disent la même chose. Est-ce que vous vous rendez compte de la situation et du danger qui existe ? Alors, dites-moi, le discours vendredi à Munich de James David Vance a laissé des traces.
- Oui, le vice-président américain qui est venu nous donner la leçon. Alors il y a une citation que j'apprécie.
- Voilà la leçon des Américains, pardonnez-moi, mais je m'en passe.
- Non mais justement, venons-en à la leçon, entre guillemets. Que nous dit Nathalie Loiseau, qui est quand même une spécialiste, qui est députée européenne.
- Qui était présente à Munich lors du discours de M. Vance. Elle dit « C'était une gifle à la face des Européens et en pleine figure ».
- C'est le ressenti après ce discours. C'est à tel point que Emmanuel Macron a senti l'urgence d'organiser très vite cette réunion aujourd'hui parce qu'il faut donner au moins l'affichage d'une réponse à ce qui a été dit par les Américains.
- Qu'est-ce qu'il nous a dit Vance en substance ? Jean-Jacques, il nous a dit, grosso modo, « Du Trump ». C'est ça qu'il nous dit, M. Vance. Sur la liberté d'expression, ils disent que les Européens doivent cesser de vouloir réguler les plateformes au premier rang desquelles, évidemment, X, qui est propriété d'Elon Musk.
- Voilà, le fond du problème, c'est ça.
- Oui, bras droit de Donald Trump.
- Arrêter de réguler, cela signifie laisser libre cours à toutes les manipulations, les fausses informations, toutes les tentatives de déstabilisation, notamment celles en provenance de la Russie, de M. Poutine.
- Alors, Vance a dénoncé le consensus à ses yeux.
- À ses yeux, autour d'un cordon sanitaire, dit-il, contre l'extrême droite européenne.
- Vous voyez même que M. Vance est allé rencontrer Alice Weidel, la dirigeante de l'AFD, Alternative für Deutschland, partie d'extrême droite allemande, ce qui est perçu comme une ingérence, si tu allais lui serrer la main, dans la campagne électorale allemande, puisque M. Olaf Scholz joue son avenir, sa survie politique le week-end prochain....
Transcription générée par IA