Retranscription des premières minutes du podcast :
- Avec vous, avec vous, Françoise de Gouin, nous allons parler de toute autre chose, le déluge de déclarations de Donald Trump, de J.D. Evans et des autres américains.
- Oui, enfin sur tous les deux. Et Bill Musk aussi au milieu de tout ça, qui s'abattent ce déluge sur Volodymyr Zelensky.
- Traité de dictateur qui n'aurait pas dû commencer cette guerre. Dictateur avec élection, c'est ça, non ? Oui, bien sûr, parce qu'il n'y a pas d'élection, évidemment. Il n'y a pas d'élection en Ukraine. C'est tellement facile de faire des élections.
- Poutine, c'est dictateur avec élection. Oui, oui, on peut le dire comme ça.
- Oui, non mais c'est... Oui, d'accord. Mais c'est sidérant. C'est sidérant, ces déclarations. On va revenir dessus.
- Ça a fait bouger Emmanuel Macron, parce qu'Emmanuel Macron va partir à Washington lundi ou mardi prochains.
- C'est ça. Alors le président de la République, il est déjà à l'initiative, vous le savez, d'en sommer des 8 plus grands pays après les déclarations du week-end dernier de J.D. Evans.
- J.D. Evans, à Munich, qui a recommencé hier, d'ailleurs, lors de la Convention nationale des conservateurs.
- Rappelez-nous ce qu'il a dit. Ah, il a dit « La Grande-Bretagne est désormais le premier pays islamiste à posséder l'arme nucléaire ».
- Voilà. On en est là. Enfin je veux dire... Bon. On en est là. Il a oublié le Pakistan au passage, mais...
- J'allais vous dire. Alors donc il avait déjà fait, Emmanuel Macron, son premier sommet. Il a fait un sommet de rattrapage un peu avec les pays, pas les petits pays. Je dirais les pays de moindre importance. Et il prend le taureau par les cornes et se rende, vous le disiez, à Washington avec le Premier ministre britannique la semaine prochaine, lundi ou mardi, sans garantie de résultat, évidemment. Et d'ailleurs, qu'est-ce qu'il dit, Emmanuel Macron, depuis hier soir ? Il dit « Écoutez, c'est comme ça. Je prends mon risque ». Ça signifie quoi ? Ça signifie qu'avec Donald Trump, on n'est sûr de rien.
- Réaction de la France, donc, bien sûr, et des Européens. L'Allemagne considère les déclarations de Trump comme dangereuses.
- Mais on notera ce matin, s'il vous plaît. La réaction, pour moi, la plus intelligente et la plus lisible, c'est celle de Boris Johnson.
- Parfois, les choses arrivent.
- C'est pas doux. Eh bien, l'ancien PM britannique répond au président américain. Il lui dit « Dire que l'Ukraine a commencé cette guerre revient à peu près à dire que ce sont les Américains eux-mêmes qui ont bombardé Pearl Harbor ».
- C'est assez simple, c'est assez clair. Avant d'appeler à devenir sérieux, venant de Beaujolais, on se pince un peu.
- Alors, dans ce moment orwellien, je vous le disais, où le faux devient le vrai, vis-à-vis de ça, eh bien, en fait, Jean-Jacques, les dirigeants politiques européens, je ne parle pas de la Commission et de la fantomatique Ursula von der Leyen, eh bien, les dirigeants européens se ressoutent.
- Chaque jour, un peu plus.
- Les...
Transcription générée par IA