Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour Jean-Jacques, Jean-François, Emmanuel Macron est donc à Washington, alors je rappelle ce qui va se passer, à midi il entre dans le bureau de Donald Trump, les deux hommes vont discuter pendant un certain temps, mais imaginez, que va pouvoir dire Emmanuel Macron en entrant dans le bureau de Donald Trump, que va-t-il lui dire ? Salut Donald, fais gaffe à Vladimir.
- Peut-être, salut Donald, fais gaffe à Vladimir, mais c'est peut-être, peut-être, dans tous les cas, ensuite il y aura un déjeuner, et ensuite conférence de presse commune, c'est important, conférence de presse commune, c'est important de savoir cela.
- Bien, pendant qu'Emmanuel Macron est à Washington, eh bien la classe politique française se débrouille avec cette histoire d'Ukraine, avec des lignes de fracture à droite comme à gauche.
- Oui, trois ans jour pour jour après le déclenchement de la guerre, je vous cite une formule d'un proche d'Emmanuel Macron, « Je ne pense pas qu'il y ait un consensus, mais plutôt la conscience de la gravité du moment ».
- Alors ce proche conseiller, évidemment, a observé la réunion qui s'est tenue la semaine dernière, jeudi dernier, avec tous les chefs de parti, pour Olivier Faure.
- Vous prenez la gauche, Olivier Faure, qu'est-ce qu'il dit ? Il faut que Trump se rende compte que l'Ukraine n'obtiendra pas la division des Européens.
- Alors le premier socialiste, lui, il n'y va pas par quatre chemins avec Emmanuel Macron, il le dit affaibli à l'intérieur, mais il dit, il faut le soutenir.
- Quand il va à Washington, il faut le soutenir.
- Il représente la France et l'Europe.
- Jean-Luc Mélenchon, forcément, désaccord.
- Qu'est-ce qu'il écrit sur son blog, le leader insoumis ? Ah, Macron s'est rallié à la thèse du non-alignement.
- Pour lui, la manœuvre de Trump sera un coup terrible pour l'Europe.
- Il prouvera que la politique européenne n'a bien été la suite d'un non-sens.
- C'est ce que dit Mélenchon, qui égratigne au passage les Glucksmann, Bernard-Henri Lévy, Jadot, Cohn-Bendit et autres vatanguers illuminés.
- Il les qualifie de vatanguers illuminés.
- Bon.
- La gauche se fracture sur l'idée d'une défense européenne.
- Oui, défendue par les sociodémocrates du Parti Socialiste, rejetée par les insoumis, les écologistes.
- Ironie de Mélenchon encore, ce qui était impossible, dit-il, pour la santé ou l'éducation, devient tout d'un coup possible pour les bombes, les chars, les drones, les missiles, le rêve européen sans la poudre.
- Contrairement donc au camp Macron...
- Lui, il est pour le désarmement.
- Oui, désarmement.
- Alors c'est très flou vis-à-vis de Poutine.
- Ça me rappelle les pacifistes des années 30.
- Exactement.
- Alors là, il y a le camp Macron et la droite qui, clairement, mettent en garde sur Poutine.
- Édouard Philippe, hier soir, sur LCI, s'est dit convaincu que les Russes ne vont pas s'arrêter là.
- Donc ça, c'est l'avis du socle commun autour d'Emmanuel Macron.
- Dans le détail, M. Édouard Philippe est pour l'envoi de soldats français, mais après, le patron d'Horizon dit...
- Oui, pour assurer la sécurité.
- C'est ce que...
Transcription générée par IA